Mariage de Noeline et Fabien - 21 Octobre 1456

Mikeoll assis à coté de sa mamour se rapprocha d'elle et lui donna un énorme baiser et lui chuchotta a l'oreille :

ma mour , c'est toujours long comme cela les cérémonies ! je comprend que notre évèque ait surement envie de se poser sur un siége ! !

il sourit et regarda vers la porte pour voir si la future allait entrer .....
Le temps était a la pluie fine ,du genre de cette pluie de scregnegne qui refroidit plus qu'autre chose !

quand meme un jour pareil ! le soleil aurait pu venir !!

il pensa en son for intérieur que le jour de leur propre mariage il ferait quand meme un peu plus beau ! et serra bien fort sa mamour dans ses bras !

il chuchotta a l'oreille de sa bien aimée :

en tout cas autant de monde ça fait plaisir !! j'en suis tres heureux pour le futurs mariés !

Petitrusse profita de ce petit moment d'attente pour regarder qui se trouvait dans la cathédrale.

Il reconnu bon nombre d'habitants du BA.
Il y avait des nobles, des anciens conseillers ducaux, des conseillers ducaux de ce mandat, mais aussi du futur Conseil...

Le moment était venu.
Elle respira un grand coup et essaya de calmer les battements de son cœur. Le contraste de luminosité avec l’extérieur était intense, dans un premier temps, elle ne distingua personne, des silhouettes puis ses yeux s’habituèrent doucement, au fur et à mesure qu’elle avançait, elle découvrait les personnes déjà assises dans la grande nef.


Tremblant légèrement, elle remonta l’allée centrale et sentit tous les regards portés sur elle. Elle avança droite comme un cierge, essayant de sourire à tous, un étrange sentiment, mélange de joie et de tension l’envahit.
Gals légèrement en arrière, l’accompagnait toujours et alla rejoindre Petitrusse le témoin de Fabien.

Elle fit quelques petits signes discrets de la main et sourit aux personnes les plus proches de l’allée centrale. Leurs amis d’Aurillac, leurs homologues de la Chancellerie, les conseillers et amis de Fabien, leurs connaissances dans le Duché, son parrain, sa marraine, tous étaient là pour eux.

A la vue de la cathédrale remplie, décorée somptueusement par Nata, tant de monde présent pour eux … l’émotion la gagna, il ne fallait pas déjà verser une larme, non Noeline, pas maintenant …

Elle regarda devant elle et là ne vit plus qu’un regard, le sien.

C’est la gorge sèche et nouée qu’elle se plaça à coté de son futur époux et son sourire éclata enfin.
Son Eminence Ivrel était devant eux, d’un coup, Noeline se sentit un peu intimidée, le moment devenait encore plus solennel.

Elle inclina la tête en guise de salut, respira profondément, glissa sa main dans celle de Fabien quelques instants puis prit sa place devant la chaise qui lui était réservée.

Bonsoir votre Eminence, me voici. Elle s’étonna d’entendre que sa voix restait claire et audible.

Fabien lui souriait, visiblement beaucoup plus à l’aise qu’elle-même, elle se détendit légèrement à ses cotés, elle était prête.

De loin Alayne aperçoit les jeunes mariés qu'elle trouve ravissant, puis elle voit un silhouette qui lui semble connu. Mais oui!!! c'est Petitrusse! méconnaissable dans ce beau costume! qu'il est beau!

Magic vit Noeline rentrer dans la cathédrale, elle était si sublime dans sa robe de mariée, il en venais a envié Fab.

Il prit la suite de Noeline en lui laissant une bonne longueur d'avance. La cathédrale était sombre et ses yeux mirent du temps a s'adapter. Il vit Fab qui attendais sont épouse, un sourire radieux au lèvre.

Cela lui rappela des souvenir douloureux et ces pensé allai vers sa fille a ce moment la. Magic prit place sur le banc du fond et attendit que la cérémonie commence

En arrivant devant l’autel, Nata se glissa à coté d’elle et lui remit un superbe bouquet. Noeline rougit de plaisir et embrassa vite fait sa marraine toujours pleine de belles intentions.

Elle prit les fleurs d’une main mal assurée et remercia la jeune femme pour avoir penser au bouquet, il est vrai que Noeline tellement préoccupée par tout le reste avait oublié ce détail, une mariée sans bouquet …. Noeline voyons, elle sourit intérieurement, elle avait mille choses en tête habituellement mais là étrangement pour elle, elle avait juste pensé à sa robe, se détachant du reste.
Nata veillait toujours fort heureusement.

Livia vit passer Noeline elle fut eblouie par la beauté de celle-ci. Elle etait heureuse d'être là même si elle se sentait seule en voyant tous ces couples qui se dévoraient des yeux mais ce n'etait pas le moment de s'apitoyer sur son sort. Elle souriat et decida de profiter de ce moment et qui sait peut être ce mariage serait l'occasion de faire des connaissances ....

Comme à son habitude, Reb arriva en retard, toujours par monts et par vaux, il avait fâcheuse habitude à oublier certains évènements. Noeline était une amie de longue date mais ils ne se voyaient si peu qu'il en avait oublié mariage.

Se fut donc par grands galots que Reb prit chemin avec sa voisine du 14 place du verger. Une bien charmante personne que son coeur affectionne.
Le voyage fut fait d'une traite et bien qu'il arriva très tard, il ne prit point peine de se changer. il attacha sa jument à l'entrée de la grande porte de la cathédrale.
Il ouvrit la lourde porte sans prendre garde à l'office, cherchant place à tenir près d'un pilier. Il espérait maintenant que Gwen vint au plus vite.

Noeline avait l'air d'être heureuse et cela fit grand plaisir à Reb...Il fit petits signes mais son regard se porta déjà en direction de la grande entrée.

Et voilà la mariée avait remonté la nef, rayonnante comme toute les mariées.
L'évêque avait les anneaux... tout allait pouvoir commencer.

Ivrel demanda à Frère Anselme, son secrétaire de lui tendre le coussin où elle déposa les anneaux.... alors que ce dernier le tenait face à l'évêque, Ivrel aspergeau les anneaux d'eau bénite en prononçant les paroles rituelles de bénédiction.

Citation :

Seigneur, Dieu tout-puissant, bénissez l’anneau d’or
De ces nouveaux époux dont l’âme et dont le corps,
Régénérés jadis par l’eau fraîche et le sel,
S’unissent en cette heure au pied de votre autel.
Solide, il est d’un pur métal, il est pesant,
Il est massif, sans alliage et cependant
Le doigt le portera sans s’en apercevoir
Du soir jusqu’au matin et du matin au soir,
Tant il sera conforme à sa puissance intime.
Son cercle régulier dans le derme s’imprime
Sans le blesser, ni le froisser, et la phalange,
S’amincissant sous la pression de cette bande,
Sans perdre de sa force ou de sa grâce agile,
Prend la forme arrondie et maigrit et s’effile.
Ainsi l’amour, Seigneur, que ce symbole enferme,
Sans recommencement ici-bas et sans terme,
Sera, si vous daignez le bénir à son tour,
Résistant comme l’or, solide et sans détour,
Sans alliage et sans mélange, et si léger,
Que l’âme s’y trouvant mêlée sans y songer,
Gardera sa divine et ravissante empreinte
En ignorant de quels liens elle est étreinte.

L’évêque releva sa tête, et s’adressa à l’assemblée des fidèles en ces termes : :

Chers frères et sœurs, habitants d'Aurillac, du Bourbonnais Auvergne ou d'autres contrées plus lointaines, nous sommes réunis ici pour assister au plus beau jour d’un homme et d’une femme. Devant cet élan d’amour nous ne pouvons que nous émerveiller, car de tels sentiments qui lient deux êtres, sont sans doute les plus beaux que le Seigneur nous ai donné. L’amour, l’amour d’une vie, d’une âme, d’une femme, d’un homme…

Bien chers Fabien et Noéline! C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l'Eglise le sacrement qui va faire votre bonheur. Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage. Que Dieu vous bénisse!

Pour vous rappeler ce qu’est le mariage, laissez moi vous lire un petit texte :

Citation :

Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne.

Ainsi, mes amis, lorsque sera venu le moment d’échanger vos alliances, n’oubliez pas que c’est un acte perpétuel, ce que Dieu fait, l’Homme ne peut le défaire.