[RP] Baptème de Silviae, mercredi 1er octobre 1456

Arthaud entra dans l'église, se signa. elle aperçut son amie en compagnie de jean et ismael; Elle semblait angoissé , nerveuse.

Elle alla l'embrasser et lui dit doucement

"t inquiete pas ma belle cela se passera bien " puis elle alla s'asseoir tranquillement sur un banc de l'église

Zakuro arriva en trottinant... se demandant si elle n'était pas en retard. Elle s'était vêtue d'une robe blanc cassé toute simple pour l'occasion. Elle ouvrit les portes du lieu sacré et se signa.

Visiblement, elle n'était pas en retard. Elle tourna légèrement la tête et aperçut Silvae puis Arthaud, et alla donc les rejoindre.

Elle murmura doucement " Bonjour Sil, je suis enfin arrivée, elle lui fit la bise, tu m'as l'air bien nerveuse, tu verras tout va bien se passer, il n'y a pas de raison !

Elle lui fit un sourire rassurant se tournant vers Arthaud et lui fit également une bise.
Sur le même ton que précédemment elle lui demanda " Tu vas bien ma belle ? Passé une bonne journée ?"
Zakuro lui adressa un sourire et s'installa à côté d'elle en attendant une réponse

La jeune femme écouter la parole du père soudain se sentie regardé Silviae interpeller, s'approcha près de l'autel, cachant son angoisse devant un beau sourire, heureuse de ce qui aller se passer.

- Mon père je suis prête.

Silviae regardait l'assistance et repondit au père :

- Mon père, le baptême est la concrétisation du désir que j'ai de faire partie de la grande famille des Aristotéliciens, et je ne veux pas renoncer je veux continuer et être baptisé mon père. Je l'entreprendrais jour après jour mon père.
Je veux vivre dans la vertu et respecter les paroles et de notre église et par nos deux phrophètes.

Fort bien. Ma fille, comme tu le sais certainement, un autre voyage est décrit dans le Livre des Vertus, celui qui, en songe, conduisit Sypous jusqu'au Paradis. Nous allons en lire la conclusion.

Ijarkor ouvrit le Livre des Vertus et entama la lecture:

Citation :

Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvai en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples?”

Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. Si il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aime, mais c’est également à nous de T’aimer.”

La lecture du Livre des Vertus terminée, Ijarkor referma l'ouvrage et se tourna vers l'assistance.

Maintenant, je demande à Messire Jean Baume, qui a souhaité accompagner Silviae au moment du sacrement, de venir nous rejoindre, afin que nous allions près du baptistère.

Arthaud répondit

"oui j'accepte" en choeur avec l assistance se disant qu'elle même devrait affronter c emoment dimanche

Jean sortit de son profond sommeil dans lequel il fut stupidement tombé. Probablement en raison des deux nuits qu'il avait passé à veiller l'une de ses vaches. Elle dut vêler d'un veau mort-né. De plus, Jean n'est pas très habitué à cette vie d'éleveur.

Tout en remettant un peu d'ordre dans sa tenue, secouant un peu sa tignasse, trébuchant dans sa précipitation... Se rattrapa souplement avant de rejoindre Silviae près de l'autel.

La tint par l'épaule pour l'embrasser. Sourit à Ismaël. Se mettant à genoux à leur côté. Puis, s'adressant au curé, l'assura qu'il se porte garant de toutes les promesses faites par sa filleule.

Il embrassa encore celle dont il était le parrain. Souriant. Tout heureux.

- Félicitation ma filleule!

Mais ce fut quand le credo s'éleva, que Jean put s'exalter à l'aise. Il ne l'avait pas encore entendu aussi autoritaire et aussi imposant; il s'avançait, chanté à l'unisson, déroulait la lente procession des dogmes, en des sons étoffés, rigides, d'un violet presque obscur, d'un rouge presque noir, s'éclaircissait à peine à la fin alors qu'il expirait en un long, en un plaintif amen

Arthaud sourit à Ismael et alla embrassait Silviae. elle se sentait aussi émue qu elle. elle la trouva transfigurer. elel se dit qu'elle même espérait trouvé une telle joie apres son baptême. Sil semblait avoir été transporté dans un autre monde.
elle se pencha vers elle et lui dit

"tu es magnifique ,qu'aristote te protège" puis elle se tut ne pouvant éviter les larmes de couler sur ses joues

Arthaud sourit à Ijarkor et lui dis qu'elle ferait comme il lui demandait