[Rp] Mariage de Pandorha de Noldor & Théodomir de Hennfield.

Citation :

Bonjour mon frère, je ne savais pas qu'il y a avait une technique pour cela ?! Disons que la prochaine fois c'est toi qui m'apportera ton aide.

norf de norf j'aurais quelque chose à faire ^^ je suis très fort à ça ce n'est même pas moi qui nettoie mon église pour te dire

petit rire

Citation :

Comment va tu ? Tes petits soucis ce sont arrangés ? Ou tu es toujours aussi remonté contre ... Tu sais qui.

ben je vais très bien mes soucis se sont légèrement arrangé et je suis encore bien remonté car je ne trouve pas ça normal mais bon je ne pourrai de toute façon rien y faire et personne ne pourra rien y faire et toi vas y raconte moi tout je veut tout savoir comment tu va ?

Plongeant son regard dans les yeux de Rapha elle sourit, il n'y a pas si longtemps elle était comme lui, têtue et refusais de recevoir un ordre, dans le monde religieux cela pouvait poser quelques soucis elle l'avouera volontiers, mais Typhanie avait sus faire de sa franchisse une force connue et reconnue comme étant une tornade fidèle à ses amis la Dame osait donc tout dire à tout le monde, avec une toute petite touche de diplomatie ou pas selon les cas.

Mmmh, Rapha je peux t'assurer que tu ne gagnera rien en fuyant tes responsabilités. Vois-tu mon ami il y a deux façon de vivre sa vie : soit tu te repose sur tes acquis et décide de fuir les tâches que tu qualifie comme malpropre, dans ce cas tu prends le risque de te placer supérieur à tes fidèles ce qui n'est pas le cas. Ou alors tu accepte les tâches les plus déplaisante et tu prouve que même si tu es important dans le monde religieux, tu sais aussi être humble et modeste.

Tapotant son épaule, elle sourit doucement et murmura à son oreilles : '' Le secret c'est de donner envies aux fidèles d'être comme toi, c'est ainsi que tu reçois leurs respect le plus sincère'' La Divine lança un regard au Diacre et mordilla ses lèvres, ainsi rien n'était vraiment arrangée, soupirante elle sera son épaule et lui accorda un clin d'œil.

Ne te fais pas de souci, parfois les actions de nos supérieurs nous dépasse, mais un jour tu les comprendras et peut-être même que tu réagira de la même façon... Tu as dit ce que tu avais à dire, la suite ne doit plus te mettre en colère, tu as montré ton désaccord celui-ci est connu... Pour le reste tu ne dois pas oublier ta place de Diacre et tes amis, tes véritables amis comprendrons que ta place n'est pas de prendre parti contre l'un de tes supérieurs.

Il voulais tout savoir ?! Penchant la tête la Dame de Soye haussa les épaules qu'avait-elle à dire ?

Mmmh et bien... J'ai quelques petites choses à prévoir, mon époux étant en retraite je reviens de la Grotte ou j'avais rendez-vous avec un ami de longue date... Sinon et bien... Je vais profiter de l'absence de mon tendre pour mettre des petits papiers à jour et prendre le temps de me pencher sur le problème Guyenne... Et j'en profite pour m'occuper de ton éducation. Après un petit hoquet de rire, elle lâcha son épaule et s'étira doucement.

Matin du trente aout, elle avait de suite sauté dans ses braies et courut à la mairie faire son travail vraiment il fallait qu'elle arrête de se coucher à des heures pas possible à chaque fois elle se réveillait en retard, si les habitants de Bourges voyais le cirque tout les matin de la mairesse courant de chez elle à la mairie puis de la mairie à chez elle ayant oublié les clefs ainsi de suite tout les matins il y aurait de quoi rire dans la capitale..

Bref une fois la précipitation ainsi que la panique passées elle se rendit en taverne afin de boire quelques chopes avec ses amis, ils discutaient joyeusement quand quelqu'un entamât le sujet du conseil municipale puis vint les noms de ses conseillers dont Pandorha...

Pandorha ... il y à quelques choses avec Pando aujourd'hui .. elle fouillait dans sa mémoire mais rien ne lui vint.. puis au bout d'un moment elle posa sa cinquième chope violemment sur le comptoir !

Ça me revient !!!! s'écria t-elle

On est lundi aujourd'hui c'est le jour de l'étude du marché il faut que je lui dise que tout va bien au niveau des artisans !!

Elle sortit de la taverne et se rendis de nouveau à la mairie passant par son bureau elle vit un petit parchemin sur lequel était noté "lundi 30 mariage Pando" Norf de norf !! Elle sortit de la mairie furibonde et sauta sur funeste sa jument yop yop direction la maison faut se préparer un peu.. regardant sa garde robe qui contenait des braies noir, des grises, des marron, des verte et caché derrière tout cela une robe magnifique marron brodé de fil beige les manches en trompette ainsi qu'un colle en ''V'' elle la regarda et pris ses braies grise ainsi qu'une chemise grise après s'être préparée pour le mariage de sa fillote elle se rendit à la cathédrale...

Elle pénétra dans le lieu se souvenant des messes berrichonnes que donnait son parrain Horvy, petit sourire au lèvres elle entra salua Ticta tallyas et bisouilla son fillot..

Bonjour vous tous.

Marcus avait été invié par dame pandorha il avait mis de beaux vêtements et etait arrivé devant la cathédrale ou allait se dérouler l'office il était entré et se signa comme tout bon aristolicien puis il vit beaucoup de personnes qu'il ne connaisait pas il resta silencieux en attendant le debut de la cérémonie

Cassis arriva enfin la préparation de la marié avait quelque peu duré faut dire qu'elle etait stresser la belle mais qu'elle etait belle la plus belle de toute les mariés on dit toujours ça oui c'est vrai m'enfin la c'etais vrai de vrai .



Une fois entré elle regarda les personnes présente certaine tête lui était pas inconnu ça c'est sur tandis que d'autre ....

Elle se placa au coté des convives deja présent bien heureuse d'avoir pu aider un peu pour ce grand jour le plus beau jour de sa blondasse .

[Demeure secondaire du Duc, à Châteauroux]

Théodomir se tenait en chemise de nuit au beau milieu de sa chambre. Il venait d’arrêter d’y faire les cents pas et regarda par la fenêtre le petit matin qui se levait puis les cheminées qui fumaient ainsi que le village qui se réveillait, chaque villageois vacant à ses occupations et déambulant dans la rue qui bordait son hostel. À première vue, on aurait pu croire que c’était une journée semblable à toutes les autres qui s‘annonçait mais si la chose était vraie pour les personnes présentes dans cette rue, il en était tout autre pour le duc.

En effet, le Hennfield n’avait pas dormi de la nuit et tournait en rond dans ses appartements depuis la tombée de la nuit la veille. Qu’elle pouvait donc être la cause de cette nuit blanche ? Un évènement pas du tout anodin à vrai dire, un de ces évènements qui paraît-il n’arrive qu’une seule fois dans sa vie, un évènement qui paraît-il change votre vie… Ah ! Le changement…

Théodomir regarda d’un œil distrait le verre de vin qu’il faisait tourner depuis bientôt une demi heure dans sa main droite et le porta à ses lèvres. Il déposa le verre vide sur son bureau. Aujourd’hui, il allait se marier !
Il ne se sentait pas aussi bien qu’on aurait pu le croire ni qu’il l’aurait cru, d’ailleurs… Il ferma les yeux un instant, se remémorant leur rencontre, leur première conversation ; un ton assez froid puis le moment où lui vint l’envie de l’inviter à Château-Chinon puis les rencontres qui en suivirent et de fil en aiguille, ils se retrouvèrent… Aujourd’hui ! Il y avait toujours ce doute qui planait dans sa tête : pourquoi l’avait-elle choisi ? Et pourquoi lui l’avait-elle choisie, d’ailleurs… Ah ! Le choix…

Il reboucha la bouteille de vin, boire cette délicate boisson, fruit de ses terres l’apaisait peut-être quelque peu, mais il ne s’agirait pas de se complaire en ivrognerie, surtout pas aujourd’hui…
L’on frappa à la porte puis aussitôt, quelqu’un entra sans que le duc ne lui en donne l’autorisation ni même se retourne…

- Slimane…
- Vostre Grasce…

Slimane était non seulement le Premier valet du duc mais aussi l’un des plus vieux valets attaché aux Hennfield et en raison de son âge un de ceux qui connaissait Théodomir depuis sa plus tendre enfance. Mais la proximité entre les deux hommes ne s’arrêtait pas à cette relation maître-employé car au fil des années, le valet était devenu le confident et même l’ami de notre Hennfield. Aussi le vieux maure pouvait-il sentir quand il était préoccupé.

- Tu sembles soucieux…
- Ah ! Mon bon Slimane, toi à qui je ne peux rien cacher et toi qui est toujours de bon conseil, dis-moi : Tu sais, je sais qu’elle m’aime tout comme moi je l’aime aussi… Enfin, je le pense… Mais ai-je fais le bon choix ?
- Le seul mauvais choix est l’absence de choix…

Théodomir se retourna alors pour regarder son interlocuteur de ses yeux ronds. L’échange de regards ne tarda pas à finir en sourire amusé de la part des deux hommes ce qui détendit quelque peu le jeune homme.

- Et bien dis donc… Tu t’es mis à lire de la philosophie maintenant ?
- Puisque je sais lire, j’en profite… Mais si tu devais faire un mauvais choix, ce serait de ne pas saisir la chance que le Très-Haut a mise sur ta route… Tout comme moi j'ai celle de savoir lire, enfin si on veut...
- M’as fait tomber dessus, tu veux dire ?
- Crois-moi : Je ne t’ai jamais vu si heureux depuis bien longtemps… Et même trop longtemps… Cette demoiselle est une jeune femme de belle naissance et à l’avenir prometteur, je pense qu’elle saura te rendre heureux et que vous saurez vous rendre heureux. Un vent nouveau souffle sur les Hennfield, mon ami.
- Aristote t’entende, mon brave Slimane… Aristote t’entende…

Quelque peu rassuré, du moins pour quelques heures, le Hennfield procéda à son lavement puis se fit habiller du costume qu’il avait fait tailler pour l’occasion.



Il venait à peine de fixer sa cape que déjà sa sœur faisait son apparition...



Correction de quelques horreurs orthographiques !^^

L’astre solaire se lève, jouant avec ses nuances de verts, bleu, rose, violet, que l’on appelle l’aurore. Appuyée contre la vitre donnant un peu de clarté dans sa chambrée, de ses obsidiennes, la jeune De Hennfield peut observer le lever de ce jour si particulier. Ce jour où son aîné épousera la femme qu’il aime. Avec un soupir, la belle se détacha de ce spectacle que Dame Nature lui offrait pour aller devant l’âtre de la cheminée, ses pieds nus sur le sol de pierre la faisait frissonner. A côté de l’âtre se trouvait une table en chêne où étaient disposés des fruits variés, préférant la pomme aux raisins ou même abricots, elle en piqua une et mordit dedans histoire de faire taire ses gargouillements et faire passer le temps en attendant que les domestiques, comme à leur habitude vienne la tirer de son sommeil pour procéder à son lavement quotidien.

Un regard dans le miroir, elle est fin prête. Après toute la cérémonie pour sa toilette entre le bain avec des pétales de roses, le lavement de sa chevelure d’un noir de jais, le blanchissement de ses dents avec une pâte faite à base de cendres vint ensuite son habillage et les nombreuses couches de vêtements qu’elle doit revêtir avant de passer la robe que Gabrielle a choisit pour le mariage. Un chignon simple retient ses longs cheveux noirs par des épingles dont l’une, plus grosse que les autres, est ornée d’un papillon couleur émeraude, rappelant la couleur dominante de sa robe, le vert, et un collier fait d’ambre, cadeau de sa défunte mère, orne son cou, la seconde couleur en accord avec les motifs brodés sur sa tenue.
Quittant sa chambre pour celle de son frère, elle toqua à la porte et entra lorsqu’on l’y invita. Elle inclina légèrement la tête en guise de salue pour Slimane, le valet de son frère qui est au service de leur famille.

Et voilà cher frère, comment trouves-tu la tenue de ta sœur qui aujourd’hui sera le témoin de ton union devant le Très-Haut ? En effet, comme je le disais précédemment, la robe de Gabrielle est verte, comme l’émeraude, ornée d’arabesques brodées à la main avec un fil couleur ocre, la particularité de cette robe ce sont ses manches, la jeune Chipie a en effet fait une commande particulière, au lieu de couvrir ses bras entièrement, comme il est coutume de faire, ces manches-là ne couvriraient qu’une partie de son bras, jusqu’aux coudes, le tissu se séparant en deux pour descendre librement tel des rêves pour finir par toucher le sol, dénudant son avant-bras et lorsque la belle se déplacera, le tissu suivra le mouvement de la façon qui lui conviendra, simplement libre.

Es-tu prêt à partir ? De ses lèvres couleur cerise naquit un sourire, Gabrielle recula de quelques pas après avoir enlacer son frère et regarda de bas en haut et haut en bas son aîné afin d’admirer la tenue qu’il a choisit pour ce jour si particulier. Tu as bon goût Théo, ta tenue te va très bien et je suis sûre que Dame Pandorha l’appréciera. A voir ta cape sur tes épaules je suppose que tu es prêt à partir mon frère ?

Au hochement de tête de son aîné, Gabrielle quitta la chambre et repassa dans la sienne pour attraper la cape ocre qui ornera ses épaules et la protégera du froid, accessoirement.

[Sur la route, en direction de…]

Le collier d’ambre glisse le long de ses doigts fins, une habitude qu’elle a prise, de jouer avec. Ses yeux noirs ne quittent son frère, silencieux. L’on pourrait presque toucher du bout d’un doigt ou même effleurer cette inquiétude qui émane de lui.

Théo… Cesse de t’inquiéter sinon tu vas arriver dans un état épouvantable et moi aussi à supporter tout cela. Tout ira bien, ait confiance, Dame Pandorha et toi, vous êtes fait pour couler de longs jours heureux ensemble alors, cesse de te tracasser et marie-toi ! Tient d’ailleurs, on arrive.

La jeune de Henfield attrapa la main que son frère lui tendait pour la faire descendre sans trop de danger, pour la robe, du carrosse.

Eh bien nous y voilà, nos parents seraient fiers de toi, j’en suis sûre. Prêt mon frère ?

Les portes s’ouvrirent laissant passer le Duc accompagné de sa jeune sœur. Et tous deux s’avancèrent, Gabrielle salua toutes les personnes présentent en s’inclinant légèrement et adressa un sourire chaleureux à Dame Tallyas.
Pour la demoiselle cela est une première, un mariage, celui de son frère, dont elle est témoin pour aller avec le tout ! Ses obsidiennes continuent de détailler chaque coin, chaque décoration, chaque fleur, en attendant que la jeune femme et donc future mariée fasse son entrée.

Il était une fois, un boeuf et sa jeune genisse qui se rendaient au pays des bisounours. Quelle joie pour ce jeune couple d'arborait un sourire hypocrite jusqu'aux oreilles afin de se présenter face aux berrichons. Vous savez, cette espèce de personnes qui parlent de manière très particulière et que les gens sensés ne peuvent comprendre aisément.
Une envie soudaine prit possession du petit corps de la Vicomtesse, gambader nue dans les prés entourée de poneys roux. Oui oui je vous rassure, tout ceci n'est qu'une boutade pour vous faire sourire, petits lecteurs que vous êtes. Donc, pour revenir au début de l'histoire,où l'ambiance est des plus sérieuse, je vous invite à me suivre.

Alors que l'aube pointait le bout de son nez sur les paysages Orléanais, les jades encore endormies de l'adolescente tentaient de résister à la tentation de se coucher de nouveau. Mais rien à faire, l'imposante Cunégonde osa poser ses mains potelées sur les frêles épaules de la jeune De Vaisneau. Morbleu, cela ne se passera point ainsi! Ni une, ni deux, les doigts fins de Boucle d'Or attrapèrent le tissu fin de la chemise intime et... C'est parti pour une course poursuite dans l'appartement vicomtal de la Fronsac. Sautant les pieds joints sur le lit, Alix tentait de semer la gouvernante qui, essouflée, tentait de suivre la cadence afin de la choper et la jeter dans le baquet d'eau chaude.
Ce n'est qu'en voyant les joues empourprées et le souffle saccadé de la vieille femme que Boucle d'Or décida de stopper net sa petite course matinale. Voilà qu'elle était réveillée à présent et prête, enfin, à se laisser glisser dans l'eau tiède de son bain parfumé.

Pressez Vicomtesse. Pressez!!!!

Le minois de la miniature se renferma pour fixer la Cuné' qui osait la presser pour lui faire prendre son bain. Qui, à l'origine devait être relaxant et reposant.
Ses paupières se refermèrent sur les émeraudes, Alix n'avait point l'intention de faire sa toilette rapidement, la route était longue certes mais vu l'heure.. On ne lui reprocherait guère.

Oui oui.. Es-tu pressée de voir mon promis que tu pinces tes pommettes? Aurais-tu l'envie de l'approcher...?

Les sourcils de la vicomtesse se froncèrent à l'idée que la gouvernante puisse avoir le béguin pour SON boeuf. Après tout, il était charmant oui.. Chose que la miniature n'avait point omis de noter dans sa petite caboche.

Vicomtesseeeeeee!

A croire que les domestiques de sa demeure en avaient décidé autrement, voilà que le valet entra avec précipitation dans la chambre. Arrivée qui fit sursauter la miniature dans son baquet, son bras vint cacher la courbe naissante de sa poitrine alors que la vieille femme, non loin, attrapa un drap et le jeta sur la tête d'Alix. Scène des plus burlesque, oui, je vous l'accorde. La vicomtesse se retrouva prisonnière de son bain, coincée entre l'eau tiède et le drap farceur, poussant un long soupir, la main de Boucle d'Or repoussa délicatement le tissu blanc qui ornait sa chevelure.

Que me voulez-vous encore? Ne puis-je donc point me préparer en paix sans que l'on vienne me déranger?! Dites-moi ce qu'il se passe avant que je ne décide de me fâcher.

Et voilà.
La miniature eut trouvé son humeur du jour. Une De Vaisneau énervée, ça ne donne jamais rien de bon pour ceux et celles qui se trouvent dans l'entourage.

C'est que... votre.. Le Duc se trouve devant.. devant votre demeure..

Quoi?!?! Cunégonde presse-toi donc! Ne vois-tu point que je suis en retard par ta faute?! Mauvaise foi? oui oui, juste un peu.

[Quelques minutes plus tard, Trois quart d'heure plus tard pour être exacte]

Un ange.
Un ange (aux ailes brulées) apparut à l'entrée du salon. Sa Grâsce se trouvait déjà icelieu depuis quelques temps déjà. Vu son air de mécontent, la gouvernante ne passerait point une agréable journée. Ca lui apprendre à avoir le beguin pour le Duc. Nananère.

Vostre Grâsce. Petite révérence face à son promis.
La miniature portait ce jour une robe des plus soyeuse qu'elle gardait précieusement dans sa garde robe. Il est de coutume de ne point porter une robe deux fois dans sa vie, mais celle-ci était un coup de coeur pour Alix, de ce fait, elle eut pris la décision de la porter ce jour particulier, où sa cousine Pandorha allait se marier.

Vous devez vous demander où nous allons ce jour, et pourquoi nous devons partir si tôt. N'ayez crainte, je n'ai point l'intention de vous séquestrer au fin fond de ma cave.
Ses émeraudes le détaillèrent un court instant, elle savait l'envie du Duc pour aller au Berry et le hic de l'histoire n'allait point tarder à arriver..
Voilà quelques temps, j'ai retrouvé deux cousines berrichonnes. L'une d'elle se prénomme Pandorha et nous nous rendons à son mariage aujourd'hui-mesme. Bien entendu, puisqu'elle est berrichonne... Nous nous rendons dans le Berry, à Bourges plus précisement. Cela vous convient-il?

Elle était arrivée dans la forge et après lui avoir déposé un doux baiser sur les lèvres, lui avait crié....je passe en coup de vent mon Doux, n'oublie pas le mariage de Pandorha!!! Puis elle avait disparue aussi vite qu'elle était entrée, il en était resté pantois, le mariage !!! Norf de norf il avait oublié, il rangea le marteau pendant dans sa main, laissa le feu au minima, heureusement la lame ne devait plus que recevoir le manche qu'il venait de tailler. Il vérifia que tout était en ordre et fila chez eux, où était ce costume? Il ouvrit la grande armoire, et fit l'inventaire...ha il était bien là....Il prit le bain, se rasa de près, puis enfila la tenue et pressa le pas à travers les rues, enfin il vit la cathédrale, déjà nombre d'invités étaient présents, il entra et fouilla les lieux du regard, c'était bien ca...sa douce qui était venue le rappeler à l'ordre n'était pas encore arrivée, il resta auprès de la grande porte, il était certain de ne pas la rater!

Gabrielle semblait très excitée de participer à son mariage et d’y jouer le témoin. Sa sœur semblait également heureuse pour lui et semblait approuver cette union, ce qui ravit Théodomir et le rassura encore un peu. Il s’approcha d’elle et la prit délicatement par la main pour la faire tourner sur elle-même.

- Et voilà cher frère, comment trouves-tu la tenue de ta sœur qui aujourd’hui sera le témoin de ton union devant le Très-Haut ?
- Tu es très élégante, charmante même et je pense que je vais manquer de vocabulaire pour t’exprimer à quel point je te trouve gracieuse en ce… Grand jour !
Tu ressembles tellement maman et ce collier ambré te va à ravir ! Je ne serais pas étonné d’apprendre que tu fasses chavirer quelque cœurs tout à l’heure, qui sait ?

Il sourit malicieusement à sa sœur. Il était content de l’avoir à ses cotés aujourd’hui et plus encore, il était heureux de l’avoir enfin retrouvée et de partager quelques moments complices avec elle.

- Es-tu prêt à partir ? Tu as bon goût Théo, ta tenue te va très bien et je suis sûre que Dame Pandorha l’appréciera. A voir ta cape sur tes épaules je suppose que tu es prêt à partir mon frère ?
- Je te remercie, ma chère sœur. Oui, nous sommes prêts à partir.., dit-il d'un hochement de tête,

Il ordonna qu’on atèle ses chevaux, puisqu’ils étaient prêts, autant partir de suite, il s’agissait de ne pas arriver en retard à son propre mariage…
Ah ! Il se sentait maintenant plus décontracté et heureux, après tout, peut-être avait-il fait le bon choix et que ces changements ne lui nuiraient pas, bien au contraire !?


[Sur les routes qui mènent à... La Cathédrale de Bourges !]

Le Hennfield ne dit mot durant presque tout le trajet. Il passait sa main gauche dans sa barbe distraitement, balloté par les quelques trous sur lequel roulait son carrosse, il ne pensait plus à rien... Ou presque ! Seule sa sœur ne semblait pas dupe là dedans.

- Théo… Cesse de t’inquiéter sinon tu vas arriver dans un état épouvantable et moi aussi à supporter tout cela. Tout ira bien, ait confiance, Dame Pandorha et toi, vous êtes fait pour couler de longs jours heureux ensemble alors, cesse de te tracasser et marie-toi ! Tient d’ailleurs, on arrive.

Un état épouvantable ? Si seulement elle savait combien d'heures le jeune duc avait dormi la nuit précédente... Autant dire aucune, par ailleurs... Mais qu'à cela ne tienne, il savait rester deux journées durant sans dormir sans que cela ne se remarque. Pour ce qui était de son état soucieux par contre, c'était une autre histoire... Voir ainsi sa sœur le conforter et le réconforter sur ses choix lui fit décocher un petit sourire qui le rassura encore un peu.

Une fois sortis, ils se dirigèrent vers la cathédrale ou les portes s'ouvrirent bien large afin de le laisser entrer.

-Eh bien nous y voilà, nos parents seraient fiers de toi, j’en suis sûre. Prêt mon frère ?
- Tu penses que Père et Mère seraient fiers de moi ? Je suis heureux de l'entendre sortir de la bouche de ma petite sœur, ma dernière famille directe, la dernière personne de mon sang sur qui je puisse compter... Car je ne suis pas sûr que la noblesse bourguignonne partage ton avis... Il soupira longuement... Moultes pensées et souvenirs contradictoires et parfois douloureux traversèrent son esprit... Bien allons-y !, dit-il dans un petit souffle.

Il s'avança dans la cathédrale, regarda à gauche puis à droite. Il y avait déjà foule mais tout le monde n'était pas encore arrivé. Mais toutes les personnes invitées lui feraient-elles l'honneur de venir en ce jour ? Il l'espérait de tout cœur, il en avait besoin...
Il s'avança vers l'archevêque de Vienne qui allait officier son mariage et après un moment d'hésitation, il préféra lui faire une accolade plutôt que de s'arrêter aux formules de politesses traditionnelles, ils étaient plus qu'amis à ce qu'il paraissait...

-Arthur, très cher ami..., dit il accompagné d'un large sourire.

Il laissa sa sœur s'installer et s'avança promptement là où il devait attendre sa promise avant le début du mariage, tout en saluant les personnes présentes très rapidement. Après tout il les verraient pendant la réception après la cérémonie et il aurait encore tout le loisir de leur parler par après...
Dans le "feu de l'action", le duc semblait maintenant à son aise.