Annulation de Theodomir. et Pandorha

Naudeas avait donc préparé la salle d’audience pour l’annulation du mariage de Theodomir. et Pandorha. Elle écrivit une lettre aux deux personnes et prirait les témoins de se présenter en tant et en heure. Elle écrivit également à l’Éminence Verty de la prier de venir pour qu’elle puisse présider l’annulation.
La salle était prête, elle ouvrit les fenêtes pour laisser entrer le frais et profiter du soleil qui dardait quelques rayons au travers des nuages.

Bonjour, au nom de Madame la Présidente Verty, Archevêque de Bourges, nous allons pouvoir ouvrir cette audience.

Un délai de 15 jours sera accordé durant lequel les époux et les possibles témoins pourront s'exprimer. Passer ce délai, l'audience sera clôturée.

Sachez que vous avez la possibilité de recevoir conseil d'un avocat conformément au droit canon :

Citation :: L’accusé a la faculté de se faire conseiller par un avocat de confession aristotélicienne, ecclésiastique ou non, dès que le procureur décide de l’opportunité des poursuites et tout au long de la procédure.

Elle arriva, elle avait fait prévenir Camille, celle qui l'avait entendu en confession en dernier, Pandorha était très sérieuse à ce moment-là, après tout, cette audience aller déterminer ce qui se passerait ensuite.

Bonjour.

Elle fit un signe de tête joins à son bonjour et alla prendre place tranquillement, elle avait tellement guetté cette audience, qu'elle arriva la première.

Mère Verty fit son entrée en salle d’audience et prit place.

Elle salua la procureur ainsi que sa diaconesse.
Bonjour!

Feuilletant quelques pages d’un dossier, elle leva les yeux au ciel de temps en temps.

Visiteur Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 06/03/2010

Le duc de Louhans se présenta à la salle d'audience comme il y avait été invité. Il était habillé sobrement et avait l'air tout a fait posé et sérieux. Il salua Son Émincence comme il se devait, un salut au procureur et enfin, un signe de tête à Pandorha.

Bien le bonjour à vous !

Il s'assit avec un peu de peine en s'appuyant sur sa canne à une place libre qu'il jugea être sienne pour ce qu'il en connaissait des tribunaux. Il attendit la suite des évènements.

Voilà pour l'heure, on attendait plus personne, l'homme qui entra semblait blesser au vu de la canne, elle haussa légèrement un sourcil. Puis regarda maintenant Verty qui avait son entrée aussi. Première fois qu'elle s'occupait d'une annulation complète, elle espérait que tout c'était bien passé et qu'elle n'avait rien oublié. Elle ferma son poing comme à son habitude quand l'anxiété montait..

Madame la Présidente, les deux époux sont présents pour l'heure.

S’adressant à la procureur :

Madame le procureur, la demande étant complète, je m’adresserai à toi pour te demander tes réquisitions en fin d’audience.

Durant celle-ci je te prie de me faire savoir si tu as des questions particulières à poser aux parties.

Puis s’adressant à la partie demanderesse :

Puisque tu as demandé l’annulation ou la dissolution de ton mariage, je te laisse la parole en premier lieu nous t’écoutons…

Pandorha répondit au signe de tête de Théodomir, puis elle écouta, l'épreuve de l'audience commençait. Le procureur, puis Verty.

Verty s'adressa à elle, la demanderesse, ainsi donc c'était à Pandorah de prendre la parole en premier, toute couleur avait dû quitter son visage, mais elle se leva comme elle pensait devoir le faire et puis commença.

D'une voix claire, mais pas très forte elle prit la parole.

Si je suis ici présente devant vous tous, c'est que j'ai pris une décision. Mon mariage avec Théodomir était un mariage d'amour, il m'a offert deux merveilleux enfants. Nous avons vécu dans deux duchés séparés et bien que je me disais que je le rejoindrais, je ne l'ai pas fait. Je ne voulais pas partir du Berry, je ne voulais pas partir loin de mes parents n'y même loin de Sancerre où je me suis investie. Nous avions des points communs tel que la religion, c'est une des raisons qui m'ont fait avoir des sentiments, seulement au file du temps, j'ai réalisé que je n'étais plus amoureuse, cela faisait un petit moment que je me demandais ce que je devais faire. J'ai grande affection pour Théodomir, mais pas de l'amour comme une femme devrait le ressentir à son égard.

Elle baissa son regard puis reprit tranquillement.

Je suis allée me confesser comme je le fais régulièrement, mais cette fois-ci je voulais savoir quoi faire, j'ai donc demandé à la diaconesse Camille D'Anclair Mariemont de m'écouter, ce qu'elle fit, je lui ai expliqué la situation, elle m'a dit de voir avec Théodomir et avec ce que je ressentais, alors, c'est ce que j'ai fait et après cela, ma décision fut prise, l'affection que je ressens pour lui n'est plus l'amour que je pouvais ressentir. Il restera à jamais le père de mes deux trésors et s'il a besoin, je serais toujours là. Mais, ma décision est murement réfléchie, je ne pense pas qu'elle sera comprise de tous, mais au moins ce sera ma décision, prise sans rapidité et en mesurant bien tout ce qui en ressortira.

Elle s'arrêta de parler, elle avait tout dit, que dire de plus ? Elle était diaconesse elle savait les sanctions qu'elle pouvait encourir et elle savait qu'en faisant cette demande, elle redeviendrait une simple dame de la noblesse, mais pourtant elle était sûre que c'était la chose à faire, elle n'avait plus aucun doutes. Cette dissolution était son choix et elle l'assumerait. Elle avait eu peur que ses enfants soient bâtards, mais la dissolution permettait de garder le fruit de leur mariage légitimes lui avait-on dit, espérons que ce serait vraiment le cas.

Naud écouta bien ce que disait la dame, notant au passage certaines choses pour ne rien oublier lors du plaidoyer. Elle regarda à présent l'époux.

Mon fils, je crois qu'à présent, nous pouvons t'écouter.

Visiteur Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 06/03/2010

[HRP]Je suis désolé mais, l'annulation ayant visiblement pris un peu de temps à démarrer, je ne saurai poursuivre celle-ci dans l'absolu car je pars demain et ce, jusqu'au 25 juillet. D'ici là, bonnes vacances à chacun et/ou profitez bien du beau temps ! ;-)[/HRP]

HRP : Verty étant en conclave pour l'élection du pape, sa jd a décidé de ne pas poster, ca n'empêche pas la continuité du rp pour le moment, donc si le jd de Théodomir veut poster, il peut.

Bon jeu

JD Naudeas

Visiteur Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 06/03/2010

Quand le Hennfield fut invité à prendre la parole, il soupira puis se leva et d'une voix posée prit la parole comme suit :

Je vais être bref. J'ai donc été convié ici afin de procéder à l'annulation de mon mariage avec Pandorha de Noldor. Mariage de noblesse mais étrangement, peut-être à l'heure actuelle, mariage d'amour. Mariage d'amour suite auquel le Très-Haut nous a donc offert deux merveilleux enfants, Cyrielle et Goméric-Gaborn de Hennfield. L'apprise de cette triste nouvelle m'est apparue pour moi comme un coup de poignard fendant mon cœur...

Comme Pandorha l'a dit, voilà plus d'un qu'elle m'a promis me rejoindre en Bourgogne sur les terres de mon duché et de mes baronnies... Elle ne l'a pas fait. Par amour, je l'ai laissé faire ce qui lui semblait bon pour elle : devenir mairesse de Sancerre, s'investir en politique berrichonne, devenir diaconesse aussi loin de moi, etc. Puis surtout, je ne voulais pas qu'elle quitte ses racines... Nous ne nous voyions que peu au fil de ces années ; mais chaque moment passé ensemble était, pour moi, comme un moment béni passé avec min épouse.

Je... Je ne sais pas quoi dire d'autre, Vostre Honneur... J'imagine que si l'Amour attire, il faut aussi pouvoir laisser partir par Amour...

Le Hennfield se tut, resta un moment pensif comme hésitant puis se rassit.

Naud écouta à son tour le témoin dans l'annulation. Elle lui fit signe de la tête qu'il pouvait regagner sa place, notant au passage des choses pour son réquisitoire. Elle se releva les regardant.

Avez-vous des témoins à faire appeler ?!

Pandorha avait écouté Théodomir tout le long. Elle était triste, elle ne ressentait plus la même chose pour lui, mais vu qu'elle éprouvait une grande affection à son égard, elle était énervée contre elle de lui faire du mal. Pourtant, elle était toujours aussi sûre d'elle, elle était sûre de cette dissolution et s'y tiendrait, elle se rappelait que les absences de Théodomir en retraite l'avait fait également souffrir. Pandorha prit la parole doucement et répondit.

Aucun pour ma part.

Elle regarda l'homme.

Et toi mon fils ?

Visiteur Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 06/03/2010

Il répondit simplement : de même. Personne non plus.

Naud regarda les témoins.

Plus personne ne veut prendre la parole ?!

Pandorha se leva doucement.

J'aimerais s'il vous plait.

Ainsi donc, elle rassembla ses idées, ses souvenirs et d'une voix calme prit de nouveau la parole.

J'aimerais replacer dans son contexte le pourquoi je n'ai pas été en Bourgogne comme prévu.

Lors de notre mariage, nous avions prévu de vivre à Sancerre. Théodomir en tant que sacristain et moi-même en tant que Diaconesse, j'officie toujours la-bas, même s'il est vrai que mon manque d'expérience handicape parfois mon service auprès des fidèles. Néanmoins, je comble ce manque d'expérience au fil du temps.

Lors que Théodomir à souhaiter rejoindre la Bourgogne, très peu de temps après notre mariage, je pensais réellement le rejoindre, néanmoins, je devais honorer une promesse faite avant, mon père m'avait accordé fief pour le mariage et je devais m'investir en Berry. De plus, j'avais également dit à son éminence Verty que je ferais mon possible pour Sancerre qui n'avait pas de représentant de l'église.

Comme peu de temps après le mariage, Théodomir fit une retraite spirituel, qui dura un bon moment, je pouvais donc m'investir en Berry tranquillement, j'étais alors enceinte et je donna naissance à une fille, il était hélas en retraite et je devais attendre pour le prévenir. Quand je l'ai fait, il était heureux, nous étions heureux.

Puis, il a dû repartir en retraite peu de temps après, j'ai donc poursuivi mon investissement auprès du Berry et de Sancerre, notamment Sancerre, où je commençais à faire des pastorales et où on me demandait des baptêmes. J'étais de nouveau enceinte, j'ai hélas fait une fausse couche, j'ai affronté cela seule, peu de personnes savent la douloureuse épreuve que j'ai subis, à ce moment-là, mon envie de rejoindre la Bourgogne était bien présente, seulement hélas, Théodomir était en retraite. Je décidais donc de rester et puisque j'étais maire, j'avais de quoi m'occuper. Il est revenu, nous avons passé quelques moments ensemble et je fus de nouveau enceinte, je donna un fils où je faillis mourir. Quand j'ai fait le déplacement jusqu'en Bourgogne pour les joutes qu'on nous organisions pour la naissance de l'héritier, je su à la fin de celle-ci, que quelque chose avait changé.

J'ai ressenti le besoin de rester en Berry, ce Berry où je m'étais tant impliqué et où j'avais tant été soutenue. Et puis il y avait autre chose, mes sentiments n'étaient plus les mêmes. Je n'étais plus amoureuse de Théodomir. Je ne savais pas quoi faire, j'ai donc été en confession comme à mon habitude et on me conseilla de tout lui dire, ce que je fis, nous étions d'accord pour la dissolution à deux, mais je vois que finalement, seule moi la désir.

Elle se retourna et s'adressa directement à Théodomir.

Je ne veux vraiment pas vous faire souffrir, tel n'est pas mon intention, mais vos absences prolongé et répété m'ont blessée, j'ai traversé certaine épreuve seule non pas parce que je vivais en Berry, mais parce que vous n'étiez pas là. Je ne vous jetterais pas la pierre, les retraites spirituels sont importantes et parfois il est nécessaire d'en faire. Mais il serait mauvais pour moi et pour nous que je reste votre femme uniquement pour vos titres ou pour des raisons qui sont tout sauf de l'amour.

J'ai fait mon possible pour être une bonne épouse, j'ai donné naissance à vos enfants, j'ai rempli vos devoirs de nobles à trois reprises lorsque vous n'étiez pas là en prêtant allégeance à votre place, mais je n'en peux plus de cette vie. Je veux que cela change et j'espère sincèrement qu'une fois tout fini, vous trouverez le bonheur.

Pandorha poussa un long soupire, elle aimerait vraiment que tout soit fini, elle n'en pouvait plus de cette situation et de cette dissolution qui lui usait les nerfs. Elle jeta un coup d'oeil au procureur et reprit sa place.

Naud vit que Pandorha prit à nouveau la parole, elle l'écouta, arrêtant là de prendre des notes, l'écoutant avec attention. Malgré qu'elle soit curé, bien avant qu'elle le soit, elle avait connu ça, mais cela y a bien longtemps. Elle se leva à son tour.

Très bien, quelqu'un veut encore intervenir ? Si non, je vais passer au plaidoyer, si Madame la Présidente le consent .

Nous attendons le réquisitoire, sans perdre de temps.

Madame la Présidente, aujourd'hui nous sommes là pour définir si le mariage de Pandhora et de Theodomir. peut être annulé et dans quelles conditions :

Citation :

Article 6 : Les motifs invoqués pour une dissolution du sacrement du mariage sont :
- Article 6.1 :La disparition des sentiments amoureux entre les époux

Attendu que les deux époux n’ont jamais vécu ensembles, se retrouvant que dans peu de circonstances qu’il en naquit deux enfants. Que Madame est préférée rester en Berry, plutôt que de rejoindre son époux.
Attendu que les deux époux ne sont plus d’accords qu’en au fait de la dissolution, Madame le souhaitant, Messire ayant toujours des sentiments.
Attendu qu’aujourd’hui, vous devez trancher quand aux faits de cette dissolution Madame La Présidente et que les deux époux ne sont plus d'accords.

Je requiers donc Madame la Présidente, la dissolution avec faute partagée pour les deux époux. Comme attendu, les deux enfants nés de cette union, vivrons un mois chez la mère, un mois chez le père, pour recevoir l’éducation dût à leur rang.
Je requiers pour chacun des témoins, une pénitence. Ils devront se rendre pendant trois mois à toutes les messes officiées par leur Eveque l’un en Bourgogne, l’autre en Berry. Ils devront aussi durant ce temps à aller en confession régulièrement. Et ils auront une interdiction de remariage pendant les trois mois pour pardonner leur faute auprès du Très Haut.

Le mariage est un contrat, on ne peut décemment pas parler de sentiments, d’où cette demande de sanctions pour les deux époux.

Je vous remercie de votre écoute Madame la Présidente.

Naudeas se rassit non sans avoir fait un signe de la tête à Son Éminence Verty en guise de remerciement pour l'avoir écoutée.

Le temps impartit pour l’audience étant écoulé, les débats sont clos.

Plus personne ne se réclamant du tribunal dans les délais impartit, l’affaire est mise en délibéré.

Prononcé sous huitaine minimum.

L’audience est levée.

Citation :: A l'attention de Son Eminence Verty, Présidente de l'Officialité Episcopale de Bourges.

Nous, Cardinaux du Consistoire Pontifical Francophone, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, annonçons l'acceptation quant à la demande de dissolution de mariage de Pandorha et Théodomir.

Attendu que le droit canon dispose que

- Article 6.1 : La disparition des sentiments amoureux entre les époux,

Attendu qu’en conséquence il convient de prononcer la dissolution du mariage entre les deux parties.

Cette dissolution est assortie des pénitences suivantes :

Pour les deux époux :

- Pandorha devra faire pénitence et se confesser avant de pouvoir se remarier et ce pour une durée de trois mois.
L’autorisation lui en sera donnée par le prêtre de sa paroisse après qu’il ait constaté l’assiduité de ces derniers aux offices Dominicaux Res Parendo

- Théodomir devra faire pénitence et se confesser avant de pouvoir se remarier et ce pour une durée de trois mois.
L’autorisation lui en sera donnée par le prêtre de sa paroisse après qu’il ait constaté l’assiduité de ces derniers aux offices Dominicaux Res Parendo

Qu'Aristote les aide à obtenir l'absolution!

Fait à Rome le 15 septembre de l’an 1459, de la Sainte Eglise Aristotélicienne.
Pour le Consistoire Pontifical francophone,
Au nom de S.E Verty de Montfort-Toxandrie, Cardinal Electeur

Le coeur de Pandorha battait à cent à l'heure, enfin la dissolution était finie, une page se tournait et une autre pouvait commencé. Elle aurait presque pu s'évanouir tellement elle avait attendu la dissolution, mais tellement elle était reconnaissante également. Une question néanmoins rester à voir, les enfants.

Votre éminence, qu'en est-il des enfants ? Est-ce que nous ferons comme le procureur à dit ? Un mois chez Théodomir le père et un mois chez moi, la mère ?

Je vous remercie votre éminence.

Avec qui les enfants vivent ils actuellement?

Et bien, le Duc mon ex-époux étant en retraite, ils sont sous ma garde durant son absence.

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