[RP] Mariage de Léanice et McTyle, dimanche 14 décembre 1456

(effacé par l'auteur)

Claire était arrivée, heureuse à la cérémonie, au bras de son tendre Kamui.
Côté tenue...elle avait fait son maximum.
Elle avait été touchée par l'invitation de Mac et Léa, les invitant d'une part au manoir quelques temps, d'autre part, à leur union.
Elle savait son ange triste de ne pouvoir être le témoin de Léa et avait essayé de le réconforter du mieux qu'elle le put.

Mais l'heure n'était plus à la peine mais à la joie d'assister à cette union.

Elle reconnut beaucoup de monde qu'elle avait croisé, au manoir et au cours de son périple en Limousin.
Elle vit aussi la pimpante petite Haydée qui l'avait assaillie de question il y a peu, au manoir.

Quand Léa entra dans la bâtisse, les yeux de tous se rivèrent sur elle.
Elle était tout simplement époustouflante dans sa robe qu'elle portait avec grâce.

Elle se tourna discrètement vers Kamui et lui murmura :
elle est magnifique comme ça... humm j'ai bien fait de laisser Boulette loin non? ça aurait tout gaché

Elle eut un petit rire discret quelques instants, puis regarda Kamui dans les yeux une seconde, pensant que ce serait leur tour prochainement.

Elle se reconcentra sur l'union de Mac et Léa...

Quel moment émouvant... Ils venaient de se dire oui...
Elle ne put retenir une petite larme d'émotion.
Quel charmant couple... elle les connaissait très peu mais ils lui avaient déjà prouvé depuis un bout de temps leurs qualités de coeur.

Les yeux embués... les oreilles emplies de musique, le coeur gonflé d'amour pour mon épouse et l'âme pleine de confiance grâce à l'humour vivifiant du Père Ijarkor, je pris Léanice dans mes bras...

Les yeux brillants plongés dans son regard... une fièvre intense embrasait mon âme transportée au firmament du bonheur... je ne voyais plus le décor... je ne voyais qu'Elle et l'amour qui émanait de tout son être.

Lentement, sans la quitter des yeux, j'approchai mon visage du sien et, délicatement lui pris les lèvres... Soudain, emporté par l'amour qui me poussait vers Elle, je la serrai si fort contre mon coeur et l'embrassai passionnément, mettant en ce baiser - premier baiser d'époux - toute l'ardeur de mon Amour... étouffant de bonheur, la poitrine soulevée de sanglots incontrôlables...

J'arrivai à lui souffler dans ce baiser :

- Je t'aime... comme jamais je n'ai aimé !...

"]Le moment était solennel, un de ceux qui vous font monter les larmes aux yeux, de ceux qui vous vont revivre ce moment d’émotion vous plongeant dans vos souvenirs.

Dans l’église, nul bruit, chacun retient son souffle dans l’attente de la proclamation de l’engagement.

Enfin des lèvres de la future, s’échappent le « oui…je le veux » traditionnel.

C’est ce moment que choisit contre toute attente, son époux pour se lever en laissant éclater bruyamment sa joie.

Regards en coin à droite , à gauche, sur les regards étonnés qui convergent vers eux.
Voudrait disparaître dans un trou de souris.
Pour quelqu’un qui ne veut pas se faire remarquer, c’est réussi.

Elle se tasse sur son banc se laissant glisser doucement, petite…toute petite, lèvres serrées, d’où sort un presque inaudible.

De grâce ! Tarcis !!! TAIS TOI !!!!

Le jeune valentinois se mit debout si vite que son épouse n'eut point le temps de le retenir. Il allait encore en faire des siennes.

Tarcisius se mit donc debout et montât sur le banc de l'église puis se mit à crier tout joyeux : VIVE LA MARIÉE ! VIVE LA MARIÉE ! VIVE LA MARIÉE !

Je tenais Léa serrée conre moi... je ne pouvais me détacher d'elle... Oh Dieu.. que cet instant dure à jamais !

Je perdais jusqu'à la notion du temps et de l'espace nimbés que nous étions dans cette lumière irréelle... intemporelle... divine.

Je percevais vaguement un léger brouhaha qui montait de la nef... les applaudissements de nos amis me parvenaient comme dans un rêve...

Si le bonheur ineffable doit ressembler à quelque chose, c'est à ce que je vivais alors qu'il ressemblait...

- Je te prends toute et suis à toi de même pour l'éternité mon âme.

Un mouvement à nos côtés me fit revenir à la réalité du moment.

Les signatures !... J'allais presque l'oublier... A regret, je relâchai ma douce captive et pris la plume à mon tour.. au passage, je remerciai déjà le Père Ijarkor d'un sourire heureux.

Cela fait, je tendis mon bras à mon épouse et, lentement, l'emmenai vers la sortie de l'Eglise St Paul de Guéret....

J'étais entré en Limousin, gueux, exilé, célibataire et roturier... je sortais de cette église comblé par le Ciel au bras de plus belle femme du Royaume...

J'eus un regard vers une image de Christos son visage plein de compassion semblait me sourire.

A mesure que nous avancions dans la nef, je découvrais, non sans émotion, les visages bienveillants et émus de nos amis... j'en eus à nouveau les larmes aux yeux et serrai un peu plus le bras de Léanice.

Nous nous arrêtâmes enfin sur le parvis, attendant que nos amis sortent de l'édifice pour les remercier de leur présence et leur soutien.

Anderg avait suivi toute la cérémonie dans le plus grand silence, ayant gardé son fils aurpsè de lui, ne l'ayant jamais lâché ne serait-ce qu'une seule seconde. Il aurait pu en profiter pour partir explorer l'église et faire on ne sait quelle bêtise...

Il s'amusa aussi à voir l'émotion qu'eu sa femme lorsque les oui furent prononcés... cela lui rappelait aussi son mariage, un très bon souvenir.

Une fois la cérémonie terminée, il s'était joint aux vivats de la foule, tenant toujours son fils qui s'était joitn à son père. Dès qu'il pouvait crier celui la...

[HRP]Désolé ne n'avoir posté plus tôt, mais soirée très occupée[/HRP]

La foule de nos amis se pressait autour de nous... joyeuse, bourdonnante, émue...

Accolades, baisers, poignées de mains... nous ne savions où donner de la tête... riant, pleurant de joie tout à la fois !

Enfin, j'élevai la voix :

- Mes amis !... Mes amis !... Nous ne saurions vous dire mieux qu'avec le coeur la joie et l'honneur que vous nous avez fait par votre présence chaleureuse !
Mais, puisque la fête ne fait que commencer, je vous convies tous à nous rejoindre à St Amand en notre jardin d'hiver où un buffet vous attend !


[Gargote===> St Amand Jardin d'hiver - RECEPTION DE MARIAGE]

Le grand Rouan nous attendait sagement, près de l'église... j'allai prestement vers lui et, de mes fontes, retirai un paquet.
M'en emparant, je me dirigeai vers le Père Ijarkor qui, sur le parvis de la petite église nous regardait d'un air bienveillant. Je lui glissai discrètement le paquet dans les mains que je serrai un instant avec chaleur :

- Mon Père, dans mon pays, un vieux sellier m'apprit quelque peu l'art de travaille la peau. Permettez moi de vous offrir cet humble présent... je l'ai confectionné et décorée de motifs de chez moi...de mes mains... pour vous... Je suis un homme de la terre, vous le savez... eh bien... euh... Bon sang !... Merci... du fond du coeur... merci...

La gorge nouée, je ne pus en dire plus, je m'en fus presque comme un voleur, honteux de n'avoir pas pu mieux exprimer ma reconnaissance à cet Homme de Dieu... si différent mais si proche.

J'espérais pouvoir me rattraper ce soir même à la réception à St Amand.

Que de joie et de rires autour de nous .. je cours aupres de Corenthine pour là prendre dans les bras et lui plaque deux gros poutous sur les joues .. puis vint le tour de Kamui .. de Claire .. de Tarci et son épouse .. de ma zakounette .. Titou ma fille qui était encore arrrivée en retard .. pensant certainement que je ne m'étais rendue compte de rien .. je ne sais plus ou donner de la tête .. mais il y avait encore quelque chose que je devais accomplir .. tapant dans mes mains afin que tout le monde m'écoute ..

- s'il vous plait je demande un peu de silence .. prenant Haydée par la main, je me penche vers elle lui tendant mon bouquet de mariée
et lui chuchote quelques mots .. toutes les Dames .. hummm célibataires s'il vous plait, je vous demande de vous mettre de ce côté ..

Un petit signe à Haydée qui se retourne et qui lance le bouquet tres haut par dessus son épaule .. je suis celui-ci des yeux et c'est avec un éclat de rire que je le vois atterir dans les bras de Claire ...

Une fois la cérémonie terminée, je sortis en silence, suivant le cortège, toujours Cathy, accroché à mon bras.

Mes seules pensées à ce moment précis furent toutes les images emplies de joie qui m'avaient marqué durant la cérémonie : la joie des mariés, leur sourires épanouis, leur baiser, le rassemblement de bon nombre de leur amis, et certains des miens par la même occasion, la petite Haydée le sourire aux lèvres apportant les anneaux, et puis cette musique ...
Je souriais, heureux comme si c'est moi qui me mariait en ce jour qui restera gravé dans ma mémoire à jamais.

Je laisse quelques instants ma cavalière sur le pas de l'Eglise, le temps d'aller féliciter rapidement les mariés :
Je descendis quatre à quatre les marches tout en prenant soigneusement soin d'éviter les enfants qui couraient là un peu partout, puis me faufila jusqu'à arriver à portée de mariés

Vous êtes splendides tous les deux, félicitations à vous, vous formerez un si belle famille, j'en suis convaincu ...

Je serrai la main de mac et dans mon élan fit un bise à Léanice. Je sortis un paquet de dessous ma cape.

Ah tant que j'y pense, voici vos tenues pour la réception, elles sont exactement comme vous les aviez demandées. Bon je file, à tout à l'heure ...

J'allais récupérer ma cavalière avant de prendre place dans le cortège d'allégresse se dirigeant vers Saint-Amand.

Arthaud tres émue par la cérémonie était restée un peu dans l'eglise .elle se décida à prendre le chemin du buffet