Bisac Fervent croyant
Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 13/05/2009
| Sujet: Messe du diamanche 9 Août 1457 Dim 9 Aoû - 8:23 | |
| [hrp] j'ai décidé de poster ici les offices que je ferrais, afin de ne pas laisser à l'abandon ce lieu[/hrp] ))))))))))))))))))))bong,bong((((((((((((((((((((((( ))))))))))))))))))))bong,bong((((((((((((((((((((((( Les cloches sonnaient le début de la messe, Bisac sortit de la sacristie revêtu d’une aube blanche, brodée de vert au bout des manches. C’est légèrement anxieux, que le récent diacre allait commencer son office. Cette toute nouvelle nomination comblée tout ses désirs. Alors que les fidèles commençaient à arriver, Jean finit ses préparatifs. Le nouveau diacre monta sur sa chaire et déclara d’un voix qu’il voulait assurée.Mes frères, mes enfants, je suis heureux de vous recevoir et de vous retrouver ici lieu. C’est avec un réel plaisir que je vous accueille et avec une grande émotion qu’aujourd’hui j’effectue mon premier office. Nous allons donc commencer par une prière de repentance et prier le Très-Haut de bien vouloir nous accorder son pardon ainsi que sa grâce.Bisac joignit ses mains, ferma les yeux et déclara.Il laissa ensuite quelques minutes de prière aux fidèles et laissa le silence s’installer. Puis, d’un voix forte il rompit ce silence et dit.Nous allons maintenant écouter la lecture d’un extrait du livre des Vertus. Il s’agit du Livre I, partie I : la création, extrait de l’amour. - Citation :
- 3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.
Cet extrait est l’image même du sentiment que nous devons ressentir envers le Très-Haut. Dieu est notre guide et c’est grâce à lui, chaque jour, que nous sommes comme nous sommes. Devant nous, derrière nous, à nos côtés, Dieu et présent, il est notre berger et nous sommes ses moutons. Toutefois, il y a une marque qui nous caractérise particulièrement, Dieu ne nous dit pas : « obéit » mais « décide ». Ce petit écart est la clef de nos âmes. Ainsi, chaque jour nous faisons des choix, qu’ils soient bons ou mauvais nous les faisons quand même. C’est pour cela que je vous invite, tous autant que vous êtes, à tous les soirs, alors qu’aux creux de vos lits vous allez vous endormir, ayez une petite pensée envers le Seigneur et dédiez lui une petite prière. Dîtes lui quelque chose de simple, une chose qui traduit l’amour que vous lui portez. Ainsi donc, Seigneur, c’est à toi que je me remets pour cette journée de demain, c’est entre tes mains que je me place, guide moi, je t’en prie, sur le chemin de la foy, de la Vertu, de la justice et surtout garde moi du mal…Bisac marqua une pause dans son sermont, sentant que son cœur commençait à battre la chamade.Pour en revenir à la liberté que le Seigneur nous donne, si une chose mauvaise vous arrive, demandez-vous pourquoi ? Et une fois que vous aurez répondu à cette question vous comprendrez le péché que vous avez commis. Nul ne peut dire que c'est Dieu qui veut le mal, ni que l'homme ne peut pas s'empêcher de le faire. En vérité l'homme est libre, et s'il demande humblement le secours de Dieu ce secours ne lui sera pas refusé, et il pourra alors lutter contre ses mauvais désirs et pratiquer le bien. C'est donc uniquement la volonté viciée de l'homme qui cause le mal, soit d'elle même, soit en cédant aux tentations que le diable pervers présente à son esprit faible. Ainsi si un malheur vous arrive ce n’est pas la faute au Très-Haut mais uniquement la votre, en ayant flanché face aux vices du Malin. Toutefois, le Seigneur ne vous accable pas et dans sa miséricorde il vous donnera le pardon si vous le souhaitez.
Veillez maintenant, mes frères, mes enfants et mes amis, récitons, ensemble le Credo.Nous allons maintenant partager le pain de la Réconciliation.Bisac déscendit de sa chaire et se place en bout de l’allée bordée de bancs, en portant dans ses mains une coupe contenant le pain. Il tendit, ses bras, leva la coupe et déclara d’un voix forte.Voici le pain de l’amitié, de la réconciliation, symbole de l’unité et de l’amour unissant les aristotéliciens du monde, prenez et mangez-en tous ! Alors que les fidèles approchaient et prenaient chacun un bout de se pain, le diacre les bénissait. Au bout de quelques minutes, lorsque tous eurent prit le pain de la Réconciliation, Jean leur dit. | |
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