[Lettre] de monseigneur Vilca

Kuzcau venait de recevoir un pli de Monseigneur Vilca ce dernier s'étant remis de ses blessures.Il esperait que ce dernier reprendrais bientôt sa place à la tête de l'eveché.Il fit sauter le sceau et lu:

Vilca a écrit:

Citation :

Mes Frères et amis,

Dieu n'a pas voulu de moi. Etait-ce une épreuve? A-t-il voulu tester ma foi et ma volonté de vivre? Toujours est-il que le Royaume des Cieux ne m'a pas ouvert ses portes, encore une fois, je suis resté devant.

Cette épreuve, je l'ai ratée je crois. Depuis des mois, je vois mes amis, mes proches mourir. Par le passé, celle à qui je tenais plus que tout m'a été retirée, rappelée à lui, avec mon enfant à naître. Plus proche de nous, Norv, mon ami et celui qui a tant fait pour moi, a été assassiné. Lescure, mon ami, a été assassiné. Karel est mort, Himérius est mort, Aragoth est mort... Ils ont été si nombreux. Tant de gens méritants.

Et puis l'hérésie qui gagne du terrain, les phookaïstes essayant de m'assassiner, les croyants doutant chaque jour un peu plus de nous. Et surtout, surtout, pardonnez moi, mais j'ai fini par me dégoûter. Torturer, faire couler le sang et les larmes, donner la souffrance au nom d'un Dieu qui se veut amour et amitié... Pardonnez moi, je sais qu'il faut que quelq'un le fasse. J'ai toujours voulu préserver ceux travaillant avec moi, leur évitant de faire passer la Question. Mais tout ce sang sur mes mains, je me dégoûte, tout simplement.

Aujourd'hui, je n'ai plus la force de continuer. Je serai à jamais un fervent aristotélicien, mais ma foi est trop ébranlée pour que je continue à servir le Seigneur. Je ne mérite plus ni d'être Cardinal, ni même d'appartenir à l'Eglise. Aussi, je vous prie de bien vouloir accepter la rupture de mes voeux écclésiastiques.

Dieu vous garde
Allez en paix

Kuzcau n'en croyait pas ses yeux, avait-il bien lu?Non se disait-il cela ne se peux.Il lu et relu la lettre la tournant et la retournant dans tout les sens pour voir si ce n'étit pas l'oeuvre d'un petit plaisantin, mais non l'écriture était bien de monseigneur Vilca et ce n'était hélas pas une plaisanterie.Il pris sa plume et écrivit à la curie pour savoir ce qu'il en était.Il reçu la triste confirmation.La démission du fidéle Vilca avait été prononcé.C'en était fini de Monseigneur, maintenant ce serai mon fils, cruelle désillusion

Que se passe-t-il en ce momment, combiens de figures importantes allons nous encore perdre avant que la curie ne réagisse et fasse cessez l'hémoragie.Combien de mort, combien de défection devrons nous subir.
Quelle épeuves est-ce là que celle-ci que Dieu nous impose.Il est si dur de trouver des bergers pour guider les fidéles et voilà maintenant que nos chefs de files meurent, désertent notre Eglise. L'Aristoliscisme vit-il ses derniers jours.
Kuzcau semblait desemparé devant cette nouvelle et complétement anéanti devant l'effondrement d'un nouveau pilier de l'Eglise.Il était complétement découragé et ce posé des questions quand à son avenir au sein de l'Eglise.
Par Aristote , Seigneur ne laisse pas ton Eglise se vider ainsi, je t'en conjure. Des larmes lui coulaient le long des joues

Combiens de temps resta-t-il ainsi prostré, n'esquissant pas le moindre geste, nul ne le saura jamais.Quoi qu'il en soi les larmes avait cessez les yeux été sec et rougis par tant de chagrin.
Kuzcau se ressaissit tout de même un peu et n'essayant de ne pas faire paraitre sa peine il se dit qui fallait annoncer la nouvelle aux memebres de l'evechés et aux fideles.
Kuzcau sorti du bureau aprés avoir rédigé quelques copies de la lettre