[RP] Messe en l'honneur du Coms et de la Comtessa

Invité

Citation :

[HRP]
Grand petit préambule... Ceci s'adresse aux joueurs derrière leurs écrans.

La cérémonie se déroulera certainement sur plusieurs jours HRP, voire plus d'une semaine, mais il va de soi que cela ne sera pas le cas RP : votre perso devrait assister à une messe d'un ou deux heures.

Je fournis ici un plan de la cérémonie à titre indicatif, et mettrai au début de chaque post des indications sur l’endroit où Lapinus ou un de ses aides en est dans la cérémonie :

Accueil des fidèles > Malicène
Prière rédemptoire > Scafee
Mot de l'évêque > Lapinus
Lecture > Tokai
Sermon > Elisandre
Communion > Gaudenzio
Conclusion > Lapinus

Je demander aux joueurs de respecter le RP des autres joueurs, c’est-à-dire :
Veuillez à ce que vos posts soient cohérents (je rappelle que tout se passe sur à peine quelques heures RP)
Relire pour les fautes de frappe et d’aurtôgraf
Faire un minimum de lignes afin d’éviter les posts minimaliste

Tout post non avenu d’un point de vue HRP sera censurée par mes soins.
Tout post non avenu d’un point de vue RP sera géré par l’évêque Lapinus au cas par cas.

Lien utile > Mini-guide du RP

Pour que le jeu reste un plaisir pour tous, respectez les autres et pliez-vous à certaines règles.
Que ce bref rappel ne soit pas perçu comme une prise de pouvoir d'un joueur sur d'autres, mais bien comme une mise au point nécessaire pour que ce jeu reste un plaisir pour tous.

Bon jeu à tous.

LJD
[/HRP]

Invité

Un clerc placarda cette affiche sur les portes de la cathédrale :

Citation :: Une messe en honneur du Coms et de la Comtessa sera célébrée par Monseigneur Lapinus de Cardaillac et tout le clergé du Puy en la cathédrale du Puy ce mercredi 4 février 1457.

Malicene se leva tôt ce matin afin de fleurir la cathédrale et fît sonner les cloches à tue tête pour l'arrivée du Comte et de son épouse.

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))

Les fidèles rentrèrent calmement dans l'église

[RP] Messe en l'honneur du Coms et de la Comtessa Clermontls6

Invité

_ INCAPABLE !
Lapinus était toujours en son palais épiscopal, en pleine... discussion... avec le capitaine de sa garde épiscopale.

Visiblement, son escorte n'avait pas été prête à temps, et cela contrariait fort l'évêque...
_ Je vais arriver en retard le jour de la messe pour le Comte !
Vite, dépêchez-vous ; et vous ne serz qu'à moitié puni !

Scafee fit son arrivée en robe de bure, tout en blanc, sourire glacé, demarche capricieuse, marchant et devoilant une stature de moniale, sauf que le lieu n'estoit pas celui-ci, elle se rappela sa célébration à Noirlac quand elle fut applaudit par de nombreuses personnes de tout lieux.Scafee vit monseigneur et resta non loin de la porte afin d'accueillir les venants.

Fervent croyant Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 01/03/2008

SirSeb arriva ne cheval... Son cheval était essoufflé, il lui donna un grand seau d'eau, avec un peu de foin... Il le mis dans un champ réservé aux chevaux, puis, il défroissa un peu son aube, et entra dans la cathédrale. Il cherchait Monseigneur Lapinus, mais ne le vit pas, puis il visita un peu l'église, et de s'asseoir sur un banc vers les premières place .

Auru arriva a la cathédrale juste à temps, pour ne pas être en retard, elle ne tenais pas à ce faire remarquer.
Elle vit Scafee à la porte et la salua chaleureusement.
Elle chercha des yeux Monseigneur, qui lui ne semblait pas encore arrivé, ce n'était pas son habitude d'être en retard pour un tel évènement, que se passait-il ? Auru était inquiète !!
Elle alla s'assoir dans les premiers rangs pour revoir Nanelle, la comtessa, cela faisait si longtemps, mais pour l'instant seul l'arrivée de Lapinus l'importait, elle tournait la tête sans arrêt vers la porte d'entrée

Invité

HRP : Juste comme ça hein, mais Lapinus n'est pas encore arrivé... Il sera en retard pour cause de garde épicopal incompétent... Donc ne le saluez pas =D

Invité

Mais où est donc passé l'évêque ? *
Alors que la cathédrale se remplissait petit à petit, le dirigeant du diocèse n'avait toujours pas pointé sa barbe fleurie dans les parages...
Les clercs officiant à la messe commençaient à s'inquiéter de cette absence...

Cependant, à quelques toises de là, Lapinus s'énervait beaucoup, et virait à toutes les couleurs de l'arc-en-ciel...
Le capitaine de sa garde épiscopale n'était pas en reste...

Malicène vit arrivé tout le monde sauf Monseigneur Lapinus, cela était très intrigant de sa part.

Il salua Scafee ainsi qu'Auru de la main à leur arrivée. Puis il replaça les bouquets qui penchaient un peu trop afin que tout soit parfait.

Lorsque Sirseb passa, il lui sourit gentiment, heureux de voir un nouveau visage illuminé la belle cathédrale

Evêque du Puy Nombre de messages : 577 Date d'inscription : 25/11/2008

Tokai pour ce jour s etait faite toute belle. Elleavait mis sa nouvelle bure de lin blanche qui lui seyait tres bien. Apres l avoir enfilee ellesse dirigea prestement vers le lieu de culte pour assister a la messe en l honneur du Comte. En entrant dans la cathedrale elle remarqua Scafee sa collegue et alla s asseoir a cote d elle. Elle etait toute emue de recontrer le Comte.

Agna avait reçu le billet que Monseigneur Lapinus lui avait fait porter et elle prit la route pour assister à la messe en l'honneur de gens qu'elle ne connaissait pas mais elle aimait bien assister aux grands messes. En arrivant dans l'édifice, Agna se signa, puis elle regarda si elle connaissait quelques personnes puis alla s'assoir sur un banc à l'écart de tout le monde afin de se recueillir tranquillement avant que l'office ne commence.

Loin du tumulte des villes, un cavalier chevauchait à vive allure, battant la campagne frénétiquement. Le regard fixé vers les remparts de la cité ponote qui se dessinaient petit à petit à l'horizon, il progressait sans concession pour sa monture, comme le ferait un homme désireux de laisser derrière lui de trop lourdes pensées.

Car des tourments, cette silhouette, qui approchait du Puy, en avait plein la tête. Outre les soucis inhérents à sa fonction, s'était présentée depuis trois semaines une nouvelle alarmante. Si peu de gens le savaient encore, la Comtesse consort du Languedoc avait dû prendre retraite non loin de Béziers accablée par la douleur. Dès lors, le Comte était demeuré sans nouvelles de son épouse enceinte et s'était bien là son plus grand drame. Oublier son inquiétude personnelle, la sacrifier sur l'autel de son devoir envers son conseil, envers les Languedociens qui lui avaient fait confiance.

Croyant et pratiquant, il avait bien entendu prié pour elle durant les nombreuses nuits où le sommeil le fuyait comme la peste. L'invitation épiscopale avait résonné en lui comme un signe du Très-Haut. Aussi, avait-il tout abandonné pour une escapade au Puy, une parenthèse nécessaire dans un emploi du temps plus que chargé, la quête d'une réponse rassurante dans la Foy.

L'esprit assiégé de questions, il pénétra bientôt au coeur de l'enceinte de la ville et se trouva tantôt devant l'imposante porte de la cathédrale. Peu soucieux de l'apparat, il était vêtu sobrement. Les tons légèrement bleutés de sa mise avaient souffert de la folle cavalcade et étaient parsemés de poussière dont il se débarrassa aussi bien que possible de quelques revers de main. Une longe cape noire recouvrait la soldatesque stature du comte qui apparut bientôt dans l'enceinte sacrée.

La mine sérieuse, il se signa pieusement, puis s'avança vers le premier rang où on le désirait sans doute. Son visage se dérida soudainement pour laisser place à une bonne humeur apparente. Il salua d'un sourire les personnes présentes et offrit même un petit clin d'oeil à Auru avant de s'installer.

Sans sa couronne comtale, il était difficile de reconnaître en lui le comte du Languedoc. La démarche était décidée certes, le port plutôt altier, mais il eut très bien pu être un soldat en vêtements civils. Une légère barbe qui commençait à se faire jour trahissait même une certaine négligence. Cet homme simple attendait désormais, déjà plongé en un sincère recueillement. Les lieux saints n'étaient pas pour lui, des endroits propices aux paroles, ils étaient un profond appel à la componction la plus absolue. Du moins, le ressentait-il ainsi. Ce fut pour cette raison qu'il avait gardé le silence.

Le jeune homme avait eut vent d'une messe en l'honneur du Coms de Lengadòc, étant le lui mesme fils d'un ancien Coms cela l'interpella et il voulu s'y rendre.
Avec ses maigres revenus il avait acheté une tenue de moyenne qualité et s'était rendu à Puy-en-Velay, paysage totalement inconnu pour le jeune homme, bien que son imaginaire avait fait son travail en écoutant feu son Père étant plus jeune.

Pas encore baptisé, Thybaut entra dans l'édifice et prit place discrètement.

Gaudenzio Arriva avec un peu de retard, il avait célébré sa messe à Mende et parcouru à dos d'âne la route jusqu'à la cathédrale. Il était tout pris dans ses pensées et excité par la responsabilité qu'il aurait pendant le culte, mais lorsqu'il passa le grand portal il resta ébahi par la grâce imposante de l'architecture.

Fred arriva à pein en retard, contrairement à son habitude, elle était partie à l'heure. Elle se rendit compte que pas mal de personnes étaient arrivaient mais que la cathédrale était loin d'être pleine ce qui l'a rassura.
Elle alla saluer le nouveau Diacre de Mende qu'elle n'a pas eu encore le plaisir de le rencontrer, tout juste aperçu sur le parvis de l'église de Mende où il s'evertuer à rendre un peu de propreté à l'église depuis de nombreux mois dèjà à l'abandon.
"Bonjour Messire Malicene, je suis Fred de Mende, ravie enfin de pouvoir vous saluer en ces jours de fètes à l'occasion de la venue de notre trés cher Coms Actarius d'Eurphor."

Puis elle entra dans l'enceinte de la cathédrale est s'assit pas trés loin de l'autel. Elle vit Qu'acta était seul, elle fut prise d'une angoisse et refreina toute envie de courir à ses côtés s'enquérir de Nanelle. Il lui fallait, au moins, attendre la fin de la cérémonie et que tout les gens importants aient pu approcher Actarius avant qu'elle, manante, puisse aller prendre quelques nouvelle de sa maraine et amie.

Habitué Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 17/01/2009

Aeris avait vu, elle se sait plus trop où, qu'une messe avait lieu en l'honneur du Coms et de la Comtessa du Languedoc.

Briguant un mandat de conseiller comtal, Aeris se devait de commencer à se montrer en société.

Aussi pour ce jour important, Aeris avait revétu son plus bel uniforme de soldat de l'Ost pour faire honneur à sa caserne.

Elle arriva au bras du sergent qui n'était autre que son futur époux qui lui aussi avait revétu son uniforme.

Ils arrivèrent peu avant la messe, mais à la grande surprise il n'y avait pas encore beaucoup de monde. Parmit le peu de monde présent, Aeris reconnut le Coms qui à sa grande surprise était seul et pas ao mieux de sa forme.

Ce qui n'étonna pas Aeris par contre était le fait que l'évèque mal embouché n'avait pas encore pointé le bout de son nez crochu.

Heureusement que d'autres membres de l'église étaient là pour guider les gens...

Visiteur Nombre de messages : 23 Age : 61 Date d'inscription : 04/04/2007

Par cette belle journée de février, Ben et Aeris se rendirent à la messe en l'honneur du Coms et de son épouse. Ils arrivèrent alors que les cloches sonnaient à tue tête.

La cathédrale était décorée avec gout, mais le monde ne se pressait pas encore au portillon.Seul quelques personnages religieux vaquaient à leur prière. Le Coms était déjà assis devant près de l'autel.

Ce qui frappa c'est l'absence du prélat, Monseigneur Lapinus, qui aurait du accueillir les fidèles comme le programme l'avait annoncé, il devait surement s'agir d'un de ses troubles de la mémoire immédiate, qui l'avait empêcher d'être à l'heure.

Les futurs mariés allèrent s'installer dans une des allées de la somptueuse cathédrale. Ben en profita pour saluer de la main son amie Tokaï.

Malicène vit une jeune femme venir vers lui et lui souhaite le bon jour. Il répondit en souriant :

Bien le bonjour Dame Fred, je suis très heureux de vous revoir en ce jour si enchanteur. Je vous souhaite de passer un agréable moment en ces lieux.

Puis il retourna acceuillir les autres personnes qui arrivaient avec un sourire qui grandissait à chaque nouveau arrivant. Cette messe sera une grande réussite pour la gloire du Très-Haut, se dit il intérieurement.

Invité

Toujours point d'évêque dans la cathédrale.

S'ils savaient...

Malicène se demandait où en était l'évèque car son absence se faisait sentir et s'en retourna vers l'entrée de la cathédrale afin de voir si il n'était pas en chemin. Son absence allait poser un frein à la bonne marche de cette cérémonie. En chemin, il murmura pour lui même :

Pourvue qu'il soit proche car les gens vont s'inquiètés. J'éspère qu'il ne lui est rien arrivé.

Evêque du Puy Nombre de messages : 577 Date d'inscription : 25/11/2008

C est bizarre se dit Tokai.il lui semblait qu il manquait une personne et non des moindres.Il y avait bien son ami Ben mais elle n arrivait toujours pas a voir qui manquait, quand soudain elle realisa que Lapinus etait absent. Elle commenca a trouver le temps long, il ne manquait plus que lui.

Invité

_ Il va me tuer.
_ Mais nooooon !
_ Tu ne le connais pas.
_ On m’en a dit certaines choses…
_ « On » était sûrement en dessous.
_ Tu exagères.
_ Pas du tout. Ce n’est pas un homme, c’est une tornade.
_ …
_ Il court partout dans son palais épiscopal, malgré son grand âge ; houspillant deux ou trois clercs et maltraitant deux ou trois gardes épiscopaux au passage, signe une dizaine de papiers à la minute sans même les lire, est constamment poursuivi par une ruche de clercs ayant besoin de lui pour diverses choses… Je comprends pourquoi on l’a nommé vicaire général en plus de son poste d’évêque : l’archevêque a dû se rendre compte qu’il avait trop d’énergie, et a voulu lui donner une nouvelle charge où passer sa rage.
_ …
_ Et pour ne rien arranger, il est d’une insupportable mauvaise foi, est misogyne, intolérant, fanatique, sec, cassant…
_ …
_ Et le pire c’est que comme il est surdoué, tout ce qu’il touche se transforme en or. Y’a qu’à voir l’état dans lequel est le diocèse : on n’a jamais vu ça. Des archevêques ou cardinaux viennent lui demander des conseils. Alors forcément on ne peut pas s’en débarrasser.
_ …
_ L’Egypte a ses dix plaies, les gardes et clercs du diocèse du Puy ont Lapinus.
_ Il va te tuer.
_ Tu vois bien.

Et le valeureux garde s’élança vers le bureau de l’évêque, où le maître des lieux était parti fulminer lorsqu’on lui avait annoncé que deux des quatre membres de son escorte étaient souffrants ; pour l’avertir que, comble de malchance, un essieu de sa litière avait cédé.
Plus résolu que courageux, plus blasé que confiant, le garde frappa trois coups sonores à la porte de l’évêque, entra dans le bureau d’un pas faussement hardi, et annonça la nouvelle d’une voix dont les tremblements trahissaient bien le véritable état d’esprit du pauvre garde.
_ Je vais vous tueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer !
Le garde eut le malheur d’esquisser un sourire, non pas parce que la perspective le réjouissait, mais parce qu’il aurait voulu que son compagnon soit là pour entendre l’évêque.
Celui-ci, fortement empourpré dès l’annonce de la défection de son escorte, avait viré à l’écarlate lors de la nouvelle de la litière, mais le sourire du garde, à peine perceptible pour le commun des mortels, mais pour Lapinus aussi visible qu’un furoncle sur la fesse de Miss Languedoc ; l’avait rendu cramoisi.
_ JE VAIS VOUS PULVÉRISER !
Le garde rangea aussitôt son sourire dans sa poche, mais ne put s’empêcher de penser, amusé : « Tiens, c’est nouveau, ça… »
Comme s’il avait saisi sa pensée, Lapinus éclata encore un peu plus ; et les clercs, gardes et prélats passant aux alentours du bureau de l’évêque contournèrent prudemment ce dernier en entendant les éclats de voix qui en sortaient.
Une dizaine de minutes plus tard, sortirent du bureaux deux hommes que tout opposait : le premier avait une mine réjouie, comme s’il était satisfait d’avoir accompli un grand devoir, et marchait d’un pas surprenamment énergique pour son âge ; le second, qui était pourtant jeune, ruisselait de sueur, marchait les épaules affaissées et les membres tombants.
Le premier des deux hurla au premier garde qu’il vit :
_ Un cheval et quatre gardes à cheval pour m’accompagner, devant le palais épiscopal d’ici 2 minutes, sinon il va y avoir de l’écorché vif !
Une minute et quarante secondes plus tard, l’évêque fulminant toujours et son escorte de fortune se mirent en route vers la cathédrale au triple galop.

Hélas, le trajet ne dura pas assez longtemps pour que le turbulent évêque ait le temps de décanter, et était toujours fortement emporté lorsqu’il arriva en vue de sa cathédrale.
Mais par un bienveillant concours de circonstances, la messe avait attiré énormément de fidèle, et la prestigieuse cathédrale grouillait de monde. Ceci eut pour effet de faire oublier tous ses soucis à l’évêque. A quelques mètres à peine du parvis de la cathédrale, il s’arrêta et contempla silencieusement le bel édifice, plein de vie et de majesté. Les gardes de son escorte respectèrent son silence. Puis il descendit de son cheval et, de son pas énergique, gravit les marches de la cathédrale.
Il n’avait pas encore passé l’imposante porte tout décorée de dorures qu’il fit un brusque retour avec la réalité : la cathédrale n’était pas seulement en pleine effervescence d’aspect extérieur : elle était déjà pleine à craquer à l’intérieur. Lapinus comprit alors dans quel état devait se trouver les officiants à sa messe. Il reprit une mine sombre et fit deux pas dans la cathédrale. Les gens étaient soit tournés vers l’intérieur, soit trop affairés pour remarquer la présence de l’évêque, ce qui arrangeait plutôt les affaires de celui-ci – il avait prévu une somptueuse entrée un peu plus tard.
Il aperçut enfin Auru, qui courait dans toute la cathédrale comme une poule sans tête et qui, dans sa course, n’aperçut même pas l’évêque son maître. Celui-ci l’appela aussi discrètement que possible :
_ Pssst, chère amie !
L’archidiaconesse vint à l’évêque, qui lui fit signe de l’attendre sur le parvis de la cathédrale.
Ensuite, celui-ci frappa de ses mains trois coups fort rapprochés. Tous les clercs officiant à la messe se retournèrent, soulagés d’enfin entendre le signal convenu : l’évêque était enfin présent, et souhaitait que la messe commence immédiatement.
Aussitôt, les orgues entamèrent l’air des débuts de cérémonie, et la foule jusqu’alors fort bavarde se tut. Bientôt, le diacre Malicène allait prononcer les paroles d’accueil aux fidèles…

Lapinus avait quant à lui déjà rejoint Auru dehors, et s’enquérait de l’état des clercs.
N’avaient-ils pas trop angoissé devant le retard de l’évêque ? Tout le monde était-il prêt ? N’y avait-il pas d’imprévu ?

Réalisant que tout était en place maintenant, Mlaicène fit volte-face et partit en direction de l'autel. Arrivé en place, il leva les mains et dit :

Chers fidèles, je suis heureux de vous voir tous réunis en ce jour glorieux et je suis ravie de vous acceuillir dans cette si belle cathédrale du Puy.
Réjouissons nous de la venue de notre Comte ainsi que de son épouse entre les murs de notre si belle région afin de faire partager à tous l'amitié Aristotélicienne.

C'est une immense joie pour moi de vous inviter à accepter ce cadeau du Très-Haut qui nous a réunit afin que nous puissions montrer notre joie d'être ensemble sous son oeil vigilant, partageons cette grand amitié qui nous unit tous afin que nos voix montent vers Lui en communion de notre foi en Lui.

Je vais maintenant lancer la place à Scafee afin qu'elle prononce la prière rédemptoire.

Puis Malicène s'écarta pour laisser la place devant l'autel.

Gaudenzio était si émerveillé par la cathédrale qu'il n’avait même pas remarqué l'absence de l'évêque et le retard dans la cérémonie. Il avait passé en revue les vitraux un à un, les yeux grand ouverts en retraçant dans sa propre tête les histoires qui racontaient ces images lumineuses. Il chouchoutait entre lui et lui même lorsque il les reconnaissait:

(... ça, ça doit être l'enfance de Christos.... oui... c'est ça, voilà Giusep avec sa scie à bois)

Puis il répéta dans ses pensées: " Dieu a donné aux humains le travail pour qu’à chaque jour ils méritent le titre d’enfants de Dieu.

(et là.... voilà Kyrène qui suit les enseignements de Christos, comme elle est bien peinte...)

Son attention fut ensuite attirée par les bancs... du chêne travaillé, du beau travail, patiné par l'usage des fidèles... Gaudenzio pensa aux modestes bancs en sapin de son église puis il entendit soudainement une musique céleste, c'était le majestueux orgue de la cathédrale

Ça commence....!

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