[RP] Messe en l'honneur du Coms et de la Comtessa

Honoré avait été convié par Monseigneur lapinus afin d'assister à sa messe en la cathédrale du Puy, c'est donc tout naturellement que le diacre de La Trémouille comptait s'y rendre...mais d'un mauvais pas il avait dû se tirer avant d'arriver...

Il régnait un grand foullis dans sa maisonnée car l'homme préparait son départ et lorsqu'il se mit à la recherche de sa braie à l'allure la plus fraîche, Honoré ne réussit pas à la trouver...Corne de bouc! s'exclama le Diacre, si ça continue c'est desnué que je prendrai le chemin toute pendeloche au clair...quelle est donc la truandaille qui m'a ce vilain tour joué.
...c'est alors que le diacre se souvînt qu'il avait demandé à sa gente voisine de lui nettoyer, il fila donc quérir ladite culotte pour s'affubler...et c'est paré des ses plus beaux atours qu'il prit la route du Puy juché sur Eminence grise...le trajet était long, il ne fallait pas trainer...

Le diacre dont le séant était en compote, descendit de sa jument et l'attacha, il monta vers l'entrée de la cathédrale et s'y introduisit, sans hésiter il trempa ses doigts dans le bénitier et se signa, l'homme fut quelque peu rassuré, l'évêque ne semblait pas être là, la grand messe n'avait forcément pas encore débuté...il resta l'espace de quelques instants immobile en se grattant le menton, l'office risque d'être solennel...se dit-il...ensuite, son regard balaya l'intérieur de l'édifice, c'est alors qu'il reconnut le père Gaudenzio, ouf...pensa-t-il....c'était sans compter sur les grandes orgues qui se mirent à jouer ...et firent sursauter Honoré qui discrètement alla s'asseoir à côté de son ancien disciple, il lui chuchota:

- Vous vous souvenez de moi mon père? je suis Honoré Saint_Cyr votre pasteur, l'évêque n'est pas encore là?

Bonjour, mon très cher pasteur, comment oublier vos enseignements! Monseigneur l'Évêque vient d'arriver... on va commencer sous peu la messe. Vous avez vu la cathédrale est noire de monde... vous avez vu la qualité de la finition de ces bancs? deux sortes de chêne, un clair et un foncé finement travaillé... une merveille

Auru ne pouvant rester assis, s’était mise à la recherche de l’évêque, elle le cherchait, courant partout

Mais où est-il passé ? Que lui est-il arrivé ? Au seigneur faites qu’il va bien !!

Auru commença à paniquer car si Lapinus n’arrivait pas, étant son second, la charge de tout organiser lui incomber et là, c’était la cata, ce n’était pas compris dans ses fonctions d’archidiaconnesse, il fallait a tout prix que l’évêque arrive, et puis elle avait confiance en la nouvelle équipe mise en place par Lapinus, ils allaient faire des prouesses, mais malgré ses pensées positives, elle priai le Très-Haut pour qu’arrive au plus vite l’évêque.

Quand tout à coup elle entendit comme un souffle lui dire : Pssst chère amie !!
Elle se retourna d’un bloc et LE vit ! Là !! Présent apparemment en pleine forme
Le temps que son cœur et son cerveau reprennent leurs fonctions, elle eu l’impression que ses jambes ne la porteraient plus très longtemps. Elle se dirigea vers Lapinus tout en commençant a lui parler :

_ Monseigneur !! Enfin mais que vous est-il…….

Quand il l’arrêta d’un geste lui faisant comprendre qu’elle devait aller l’attendre sur le parvis de la cathédrale, ce qu’elle fit sur le champ, car après le soulagement de son arrivée, Auru avait quelques mots bien sentis à dire à l’évêque.

Elle était donc sur le parvis à attendre, une fois de plus, après Lapinus. Les retardataires se pressaient autour d’elle pour entrer dans le superbe édifice, les orgues se mirent a jouer, signe que la messe allait commencer. C’est à ce moment là que l’évêque apparut et s’enquit de l’état des clercs et de l’assistance.

_ Monseigneur ! Ils ont été très inquiets mais apparemment ont su garder leur calme en votre absence, je crois que vous avez bien choisi la nouvelle équipe, votre retard a bien entendu intrigué quelques invités, et il y a un petit imprévu : la comtessa Nanelle semble absente, le comte est arrivée seul.

Maintenant, à nous deux ! Vous n’auriez pas pu envoyer un des nombreux gardes épiscopales du palais pour m’avertir de votre retard, je me suis fais un sang d’encre, imaginant pleins de choses, je me suis vu devoir gérer a votre place et cela ne m’était pas très agréable comme pensées, mais enfin on prévient de ces choses là, ne me refaites jamais un coup pareil !

Auru était très énervée, et du se calmer au plus vite, il fallait retourner dans la cathédrale et suivre la messe tranquillement, elle se dirigea vers l’entrée et se retourna :

Allons Monseigneur ! Les fidèles vous attendent et notre comte aussi !!

Diaconesse de Bourges Nombre de messages : 84 Date d'inscription : 06/01/2009

Norf de norf! Forcément, elle était en retard! Et tout ça à cause de son bon coeur! Enfin, à cause de cette habitude qu'elle avait de ne jamais réussir à passer à côté de quelqu'un qui semblait triste sans lui demander si elle pouvait l'aider... Et cette fois, et bien elle aurait dû abréger, ou du moins dire qu'elle était désolée mais qu'elle était attendue... Mais non, elle avait écouté pendant des heures cette vieille femme se lamenter sur ses enfants et petits enfants qui jamais ne prenaient de ses nouvelles, sur l'épicière qui toujours lui volait, disait-elle, quelques grammes de viande au moment d'emballer ses achats, sans oublier le fils de ses voisins qui paraissait-il s'amusait à torturer son chat, qui soit dit en passant était déjà mal en point (la pauvre bête) depuis qu'un marchand ambulant l'avait attrapé douze mois plus tôt avec sa charrette...

Tentant de se faire discrète, elle se faufila à l'intérieur du bâtiment, non sans s'être signée à l'aide de ses doigts trempés dans l'eau bénite, et trouva une place libre où elle s'installa, près de personnes qu'elle ne connaissait pas le moins du monde. Malheureusement, rendue maladroite par son malaise d'être en retard, et dans sa hâte, elle cogna du coude l'homme qui était installé à sa gauche.

Pardonnez-moi, je suis vraiment la reine de gourdes...

Woah! Que du grand monde!
Scafee du demarrer lentement la lecture, car il était vraiment contente de cette réunion des ecclesiastiques de l'archevequé, elle eut un gout de sucre, tellement il aurait voulu que ce moment jamais ne s'arrete.D'un timbre de voix assez fort, car c'etait sa spécialité:la lecture!

Mes Frères,Mes Soeurs,

Aujourd'hui est un grand moment, une messe, un honneur, une seule province, mais plusieurs hommes à son oeuvre.

Plusieurs hommes à son oeuvre, disais-je, oeuvre qui va etre benit aujourd'hui par nous, car ces hommes[...]

Scafee s'interrompit de parler et appreciait le calme, elle fit un tour du regard de toute la salle:

Chers Frères,Soeurs,

Passons à la confession et je vous prie, avec tout l'amour de repeter après moi! Montrez votre bienveillance !

[RP] Messe en l'honneur du Coms et de la Comtessa - Page 2 Prirevl3

[RP] Messe en l'honneur du Coms et de la Comtessa - Page 2 Prirevl3

Citation :: "Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

A la fin Scafée baissa la teste cinq secondes et la releva et disant:
Amen!

En observant le banc, Gaudenzio venait de découvrir qu'un troisième type de bois avait été utilisé pour la marqueterie du banc: au centre il y avait une croix aristotélicienne en bois de rose... puis soudainement il eut la sensation qu'une foudre du plus puissant des orages frappe son coude:

AAAAAAAAAAaaaahhhh

Puis il se tourna et vit une magnifique femme é coté de lui, visiblement une femme d'église. En frottant énergiquement son coude il chouchouta:

Bonjour madame, vous avez vu ces magnifiques bancs? c'est le travail d'un grand artisan...

Le coude lui faisait vraiment mal

Tout en essayant de comprendre si son coude était cassé, en le tordant discrètement dans tous les sens Gaudenzio déclama:

Citation :: "Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Agna sortit de ses pensées quand soeur Scafee commença à parler Elle se leva, joignit ses mains et commença à répéter la prière de pénitence.

Citation :: "Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen"

Elle resta un moment la tête baisser les yeux fermés en priant à voix basse.

Fred, concentrée sur la messe, dit à la suite de la Diaconnesse les paroles de confession.

"Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints,
et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Invité

A la suite des mots de Fée, Griffes fit la reddition de ses péchés, assistant pour la première fois à une cérémonie du Frère Lapinus... Ainsi débutait son voyage dans le Languedoc...

Diaconesse de Bourges Nombre de messages : 84 Date d'inscription : 06/01/2009

L'homme qu'elle avait bousculé semblait avoir plus mal que ce qu'elle ne l'avait cru au départ, d'ailleurs elle-même se massait discrètement le coude aussi, et cela la mit vraiment mal à l'aise. Vraiment, elle n'était qu'une maladroite!

A sa remarque, elle observa discrètement les bancs, et lui répondit par un simple hochement de tête. C'est vrai qu'ils étaient jolis, ces bancs, mais bien plus qu'à l'artisan qui les avait fabriqués, elle se mit à penser au bois, et ensuite aux arbres... Plus précisément au sien d'arbre, d'ailleurs, celui qui à l'entrée de Sancerre avait abrité ses premières nuits après la mort de Zeltraveller, mais aussi à qui depuis lors elle confiait tous ses chagrins.

Elle ne quitta ses rêveries que pour entonner en choeur avec les autres les paroles consacrées.

"Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints,
et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Visiteur Nombre de messages : 23 Age : 61 Date d'inscription : 04/04/2007

L'évêque était enfin arrive, et la cérémonie commença avec faste, les gens commençaient à affluer à l'intérieur de la cathédrale

Ben joignit ses mains baissa légèrement la tête et se mit à prier

Citation :: Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints,
et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

L'agréable compagnie de son ancien maître Honoré Saint_Cyr, et de la très belle diaconesse Terwagne, l'observation du travail de marqueterie du banc, ainsi que le credo qui résonnait dans la cathédrale avaient fait momentanément oublier à Gaudenzio qu'il avait un rôle à jouer dans cette grande messe. Décidément, c'étaient trop d'émotions pour le pauvre homme. Il devait rejoindre le devant de l'église... mais pourquoi donc s'était'-il assis au milieu d'un banc?
Comme il était au milieu du banc coincé entre la marqueterie devant lui, Terwagne à droite et Honoré Saint_Cyr à gauche, il fallait bien qu'il dérange un des deux. Entre le respect qu'il portait à celui qui l'avait introduit à la religion aristotélicienne et l'embarras qui lui procurait sa belle voisine il choisit le maître

pardon... excusez moi..., attention, le coin de ma robe, coincé, ... là... voilà, ... merci... pardon , .. encore merci, ... oui, à plus tard..., oups..

Habitué Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 17/01/2009

Aeris voyait arriver de plus en plus de personne à cette messe. De nouvelle tête et d'autres plus connu. Puis vint enfin l'arrivée de l'évêque Lapinus.

La diaconesse du Puy commença donc en proposant de se confesser. alors Aeris reprit avec tout le monde :

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints,
et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Evêque du Puy Nombre de messages : 577 Date d'inscription : 25/11/2008

Tokai en entendat Scafee ferma ses yeux et se mit a reciter cette psalmodie en meme temps qu elle

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle espera en ce moment meme que le Tres haut la laverait de ses fautes et l absoudrait.

Invité

Il ne connaissait pas grand monde à part ses souers et frères présents à ROME, mais reconnu Messire Bentich entre autre. Il lui adressa un sourire... se reconcentrant sur ses toujours "trop nombreux péchés"...

Le comte plongé dans sa componction ne fit guère attention au fait qu'on avait parlé de son épouse. Il ne se faisait de moins en moins d'illusions et désespérait d'avoir de ses nouvelles. Aussi, sans trop prêter gare aux différentes scènes qui se jouaient derrière lui, il récita à son tour la prière de confession.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.

C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Le curé de Millau, du diocèse de Rodez était présent dans la Cathédrale du Puy, il était venus assiste la la cérémonie de l'évêque Lapinus27 qui semble etre pas présent . Le père Farnor récite la prière de confession en coeur avec les fidèles qui était présent dans édifice religieux.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints,
et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Diaconesse de Bourges Nombre de messages : 84 Date d'inscription : 06/01/2009

Voyant que l'homme à ses côtés avait l'air de vouloir se lever, elle supposa qu'il avait un rôle à tenir dans la cérémonie et devait rejoindre le choeur.

Toujours un peu gênée de sa maladresse, elle n'osait lui adresser la parole, ni trop le regarder, aussi ne remarqua-t-elle que trop tard qu'il avait décidé de passer par l'autre côté, et de déranger son autre voisin plutôt qu'elle... Pour tout dire elle s'était déjà levée pour lui libérer le passage quand elle s'en rendit compte.

Norf de norf! Voila qui était tout sauf discret, au final! Elle se retrouvait debout, au beau milieu de la rangée où elle avait pris place! En toute hâte elle se rassit.

Quand on est transporté par une vieille mule qui n'en fait qu'à sa tête, le fait d'arriver à l'heure ne peut être qu'un miracle voulu par le Très Haut. Mais Ijarkor n'était pas un saint, et le miracle n'avait donc point eut lieu.

C'est donc en retard et en catimini que le curé de Guéret entra dans la cathédrale. La route avait été longue, mais il était curieux de voir si monseigneur Lapinus était aussi volubile au préchoir que dans les couloirs de l'archevêché, où il était difficile à éviter tant il semblait doué d'ubiquité.

Trouvant une chaise au fond de la salle, il s'assit discrètement, et marmonna la fin de la confession.

gnagnagna... nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Si le fait d'être en retard en est un, il va avoir du boulot avec moi, le Très Haut, pensa le curé.

Malicène entendant la prière, pencha la tête en avant et pria en récitant :

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen"

Puis il releva le tête et regarda le père Gaudenzio essayé de se frayer un chemin dans la foule pour venir vers l'autel.

Invité

Ah, certes, Auru était bel et bien une femme, une vraie ! Quel flot de paroles intarissable, et ce dans les moments où il faudrait parler le minimum ! Tout à fait caractéristique !
Très caractéristique aussi, l’attitude de Lapinus : un air faussement intéressé par les paroles de l’archidiaconesse. Il hochait la tête de temps à autres, alors qu’il n’écoutait pas un traître mot de ce que l’archidiaconesse disait : il ne pensait qu’au discours qu’il allait prononcer dans quelques instants.
Quand Auru eut enfin terminé, par une inattendue et ultime notion de sens des priorités, l’ayant poussée à enjoindre l’évêque à se rendre au plus vite dans la cathédrale, Lapinus s’exécuta sans demander à ce qu’on lui répète deux fois. Il se dirigea naturellement vers la grande porte, mais s’arrêté au dernier moment. Il venait d’avoir une idée.
Tendant son bras à Auru, chose extrêmement peu protocolaire entre un homme d’Eglise et sa première collaboratrice, il se dirigea vers une petite porte dérobée, à l’arrière de la cathédrale, et donnant sur la sacristie. Tout en marchant, Lapinus lui demanda :
_ Et cette grossesse, chère amie ?
La question n’était pas posée par politesse envers le ventre rond de l’archidiaconesse ni par soucis de meubler.

Ils entrèrent dans la sacristie où ils furent seuls un instant. Là, Lapinus se fit revêtir par Auru de ses plus beaux et plus éclatants habits : il avait décidé que cette messe serait grandiose, et allait donner l’exemple lui-même.
Puis il appela un grand nombre d’enfants de chœur, et répartit les rôles entre eux. L’accompagnement de l’évêque par une ruche de personnes en guise d’escorte était encore un élément visant à rendre la cérémonie des plus fastueuses.
Lorsque le diacre Malicène eut terminé son accueil, il plaça les enfants de chœur dans un ordre convenu, et prit lui-même place au centre de cette nuée de jeunes enfants. Le choix des couleurs des habits avait été très finement fait, comme cela sera décrit un peu plus tard.
Il entendit Scafee appeler à la prière rédemptoire et la récita fort bas, accompagné d’Auru et de tous les enfants de chœur :
_ Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints,
et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.

Puis Lapinus fit son entrée.
Somptueusement fastueuse.
Splendidement majestueuse.
Magnifiquement décadente.
Monumentalement superbe.
Dès que l’assistance se rassit après avoir récité la prière, les orgues entamèrent un air d’entrée triomphale à faire vibrer tous les vitraux de la cathédrale.
Entouré d’une multitude d’enfants de chœur habillés de blanc faisant encore plus ressortir ses vêtements somptueux, tout brodés d’or, dont le rouge foncé n’était pas sans rappeler le pourpre cardinalice, il avançait triomphalement dans sa cathédrale, tel un empereur romain faisant son entrée dans les jeux du cirque Maxime.
Les enfants de chœur avaient été répartis selon une méthode splendidement pédante : ceux de l’avant et de l’arrière portaient d’immenses croix processionnelles en or et pierres précieuses, tandis que ceux des côtés étaient porteurs d’immense encensoirs diffusant leur contenu dans toute la cathédrale. Lapinus se tenait au centre d’eux, magistral et ravi de l’impression que se splendide entrée produisait. Cette immense procession formait une croix aristotélicienne, exquise subtilité dont l’évêque du Puy était fier à l’excès.
Ceux qui connaissent bien Lapinus s’étaient attendus à une entrée de cette sorte. Pour l’évêque du Puy, l’autorité des gens d’Eglise passait avant toute chose par le faste, la richesse démesurée et la quasi-décadence qu’ils auraient l’audace d’afficher lors de leurs cérémonies. Et tant pis si cela le rendait coupables de mépriser totalement une des valeurs aristotéliciennes, l’humilité : il y gagnait en respect et donc en efficacité.

Arrivés aux pieds de l’autel, les enfants de chœur s’étaient tous arrêtés au même moment, produisant grand effet dans l’assemblée habituée à des cérémonies de campagne. Ils étaient toujours en configuration de croix aristotélicienne. Les deux premiers s’écartèrent de trois pas sur les flancs latéraux, afin de permettre à l’évêque de gravir les marches menant à l’autel. Ceci avait été répété tellement de fois qu’il était impossible que la mise en scène faille, mais cela n’en rendait pas moins l’assemblée sans voix. Des militaires surentraînés n’auraient pas été plus scrupuleux, et auraient été bien moins gracieux.
La démarche de Lapinus impressionna aussi bien les personnes qui le connaissaient que ceux qui ne l’avaient jamais rencontré. Les premiers étaient habitués à le voir courir partout, dans toutes les pièces où il se trouvait, à hurler des ordres dans tous les sens, à signer une liasse de documents par minute, à houspiller tout son monde au passage ; bref, à offrir toutes les caractéristiques du prélat hyperactif, surdoué et terriblement brouillon. Les seconds, ceux qui ne l’avaient jamais rencontré, voyaient ce dont Lapinus donnait l’image : un très vieux prélat à la longue barbe, qui paraissait (faussement) accablé par l’âge et qui ne durerait certainement plus longtemps.
Or, la démarche avec laquelle l’évêque du Puy gravit les marches menant à l’autel n’était ni brouillonne ni tremblotante : elle était plus assurée que celle d’un cardinal et plus vive que celle d’un clerc de vingt ans. Les premiers s’étaient attendus à le voir soulever sa crosse comme s’il se fut agi d’un bâton inutile et encombrant, les secondes étaient persuadés qu’il s’appuierait dessus de tout son poids pour arriver à monter les marches. Que nenni : il tint d’une main ferme sa crosse toute d’or et de pierres précieuses, et arriva en haut de l’autel en quelques secondes, ressentant une espèce de jouissance à savoir que tous les yeux de la cathédrale étaient braqués sur lui.

Arrivé là, tel un prophète, il leva les deux bras un peu plus haut que sa tête et avec un peu plus d’envergure que le niveau des épaules, pour demander théâtralement un silence déjà acquis par sa seule présence et l’arrêt du jeu des orgues.
D’une voix d’une force absolument insoupçonnable chez une homme d’un tel âge, il déclama ceci, sans aucun texte pour l’appuyer :
_ Mes bien chers frères, mes bien chers sœurs, soyez les bienvenus dans la maison du Seigneur, pour y célébrer l’amitié aristotélicienne tous ensemble et dans la joie. Je vous rassure : je serai bref. Il me faut juste souligner trois points, et espère que vous y accorderez l’attention nécessaire.
Le premier est évidemment la présence de notre très aimé, très puissant et très redouté seigneur, sa grandeur Actarius d'Euphor, Coms de Lengadoc par la volonté des hommes, la force des choses et la grâce de Dieu. L’évêque embellissait tout, y compris les titres à donner aux personnes présentes : tout ceci sempiternellement dans le but du faste.
Il se tourna un peu plus vers le Coms et lui dit, comme s’il se confiait à lui, mais avec un timbre suffisamment élevé pour être tout de même entendu de tous :
_ Votre grandeur, mon fils, le deuxième point auquel j’aimerais venir est l’absence de votre épouse. J’ai été averti de celle-ci avant de pénétrer dans la cathédrale, et le constate maintenant de visu. Soyez persuadé que, quelles que soient les raisons de cette absence, je suis de tout cœur avec vous, et adresserai plusieurs prières à Aristote pour que le Très-Haut intercède en sa faveur.
Lapinus se recentra, le regard dirigé par la rangée entre les deux pâtés de bancs, se racla la gorge et reprit :
_ Le troisième point est plus traditionnel : il s’agit de la récitation du Credo. J’ai tenu à accomplir cette étape personnellement, car pour moi le Credo est la chose la plus importante de la messe.
Il prit encore un peu plu de voix et, d’un ton légèrement survolté, grâce auquel un observateur attentif aurait pu percevoir combien Lapinus était fanatique, invita à la récitation :
_ Allons, mes enfants, chantons notre foi ! Prouvons notre présence au Très-Haut ! Récitons tous ensembles, mes frères et mes sœurs !
Les personnes présentes dans la cathédrale se levèrent comme un seul homme, complètement obnubilées par une telle présence. Lapinus avait vu juste.
Accompagnés de la centaine de fidèles présente dans la cathédrale, l’évêque récita le Credo d’une voix forte :

[RP] Messe en l'honneur du Coms et de la Comtessa - Page 2 Avitrailmh3

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Epuisé par ce laïus aussi intense que court et par cette implication exceptionnelle dans la récitation du Credo, Lapinus conclut très brièvement :
_ Place à la lecture, officiée par mère Tokai, abbesse du Puy.
Puis il alla s'asseoir dans un immense fauteuil tout orné et décoré, d'où il suivrait le reste de la cérémonie, dominant toute la cathédrale et ses officiants.

Edit 1 > Phrase bancale
Edit 2 > Coquille
Edit 3 > Phrase bancale
Edit 4 > Légère remise en forme
Edit 5 > Cohérence RP futur (s'assied sur un fauteuil au lieu de s'en aller)

Le jeune lodévois, qui n'a toujours pas reçu son baptême ne comprenait pas totalement tous ses rites. Cependant il était impressionné par le faste déployé par la Sainte Église. Il essaya de réciter les prières, mais il ne les connaissait point encore parfaitement, on fera mieux la prochaine fois ce dit-il.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il reconnu le Coms et ne put s'empêcher de l'admirer, il paraissait digne, calme et droit, voire même serein.

Et l'Evesque arriva dans une musique tonitruante, il fut encore une fois impressionné.

Visiteur Nombre de messages : 23 Age : 61 Date d'inscription : 04/04/2007

Le prélat commença par encadrer de ses paroles divines le grandeur du Coms du Languedoc, puis il fit savoir que lui comme tout les fidèles étaient de tout cœur avec Dona Nanelle , l'épouse de notre Coms. Puis il entame de réciter le Crédo, accompagné de toute l'assistance

Citation :: Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Dès que les saintes paroles furent dites en un seul cœur, l'évoque appela, la bonne mère Tokaï, abbesse du Puy, Ben souriait, il était fier de ce qu'elle avait accompli, elle était devenu la fierté de Ben au Puy

Habitué Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 17/01/2009

Aeris regardait avec attention tout ce qui se passait dans cette Cathédrale.

Le faste déployépour la venu du Coms était sans précédent, jamais Aeris n'avait vu tant de monde pour un seul homme.
Tous les choeurs, les hommes et femmes d'Eglise, ... et dire que la Comtesse ne pouvait pas être présente en ce lieu, voilà une bien triste nouvelle.

L'évêque appella ensuite à réciter le Credo tous en coeur :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Une fois ce texte saint récité, Monseigneur Lapinus appela la Mère Tokaï pour que cette dernière lise les saintes écritures.

Gaudenzio était à moitié de son trajet vers l'autel, lorsque l'orgue résonna encore et lorsque le magnifique cortège de Lapinus passa à côté de lui. C'était très impressionnant. l'Évêque prit place et entonna le credo. La prière résonnait dans la cathédrale reprise pas milles voix, et le léger écho en amplifiait l'effet. Parmi les mille voix, celle de Gaudenzio:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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