[Classé]Annulation du mariage de Clothilde et Delvechior. CLOS.

Fervent croyant Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 30/08/2006

Long chemin, tant au sens propre qu'au sens figuré, avait mené Clothilde de son domaine de Laveissière à l'Archevêché de Bourges.

Des mois d'attente à espérer un improbable retour... Puis enfin, après sept mois sans nouvelles de son époux, la décision qui s'imposait d'elle-même...

Guidée par un clerc, Clothilde gagna la Salle de l’Officialité Episcopale, comme le lui avait indiqué SE Ivrel, auprès de qui elle avait déposé sa demande.

Arrivée dans la salle, Clothilde reconnut Son Eminence Ivrel.

Elle les salua avec respect, ainsi que SE Verty.

Puis elle salua de même les autres personnes présentes.

SE Verty remit alors à Clothilde un formulaire de demande officielle, et lui conseilla de se rendre ensuite en la Salle d'audience.

La jeune femme s'appliqua à remplir le document, et, son dossier serré contre elle, se dirigea vers la salle en question.

Elle déposa alors son dossier sur un bureau, puis attendit la suite des évènements, en se recueillant. Sa démarche était douloureuse, et elle demanda à Aristote de lui donner la force nécessaire à l'accomplir...

[hrp] Une mauvaise manipulation m'a fait effacer le message précédant, je me permets donc de rouvrir le sujet. [/hrp]

Fervent croyant Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 30/08/2006

Citation :

AVIS DE RECOMMANDATION SUR UNE DEMANDE D'ANNULATION DE MARIAGE

Officialité épiscopale de : Clermont

Nom IG des conjoints : Clothilde et Delvechior

Date du mariage : 25 mai 1455

Demande : Annulation du mariage
Demandeur : Clothilde

Motifs :
Abandon du domicile conjugal par l'époux depuis début mars 1457
Désintérêt manifeste de l'époux envers son épouse et leurs enfants

Enfants :
oui, quatre...
Louis & Colombine (nés le 11 novembre 1455 à Murat) et Aloîse & Perceval (27 novembre 1456 en notre domaine de Laveissière)

Pièces annexes :

- Certificats de baptême

Spoiler:

Spoiler:

- Certificat de mariage

Spoiler:

- Lettre jointe faisant part des raisons motivant ma demande :

Spoiler:

- Témoignages :
Plusieurs personnes sont prêtes à témoigner du fait que Delvechior m'a laissée seule avec nos quatre enfants depuis début mars 1457, sans prendre de nos nouvelles ni nous en envoyer durant sept mois à ce jour.

L’audience est ouverte.

A compter de ce jour, jusqu’au 20 octobre inclus toute personne ayant à dire sera entendue.

Passé ce délai qu’elle se taise à jamais.

S’adressant au procureur :

Monsieur le procureur, la demande étant complète, je m’adresserai à vous pour vous demander vos réquisitions en fin d’audience.

Durant celle-ci je vous prie de me faire savoir si vous avez des questions particulières à poser aux parties.

Puis s’adressant à la partie demanderesse :

Puisque vous avez demandé l’annulation ou la dissolution de votre mariage, je vous laisse la parole en premier lieu.

Nous vous écoutons.

Fervent croyant Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 30/08/2006

Elle pensait avoir accompli le plus difficile : pousser la porte de la salle d'audience, remplir le formulaire, et enfin déposer son dossier...

Mais non... le plus pénible semblait à venir...

Prendre la parole pour exposer les raisons de sa demande.
Tant de souvenirs heureux lui revinrent à cet instant...
Des souvenirs qui resteraient gravés en son coeur, à tout jamais...

Elle se leva, frêle silhouette un peu perdue dans ce tribunal.
Fort heureusement, la voix de SE Verty était douce et posée, ce qui encouragea Clothilde à lui répondre, s'adressant alternativement à elle et au procureur...

Eminence, Mon Père...

Avant toute chose je tiens à dire que si je viens à vous ce jour, c'est pour trouver enfin l'apaisement après sept mois d'interminable attente.
Chaque jour j'ai prié Aristote qu'il laisse les moines me rendre mon époux enfermé au monastère.
Chaque soir j'ai pleuré son absence, son silence...
Chaque matin je me suis réveillée avec l'espoir de le voir revenir chez nous... Espoir vain, mille fois renouvelé, mille fois déçu...

Peu à peu j'ai du me rendre à l'évidence.
Cette attente douloureuse se révèle être vaine... Sept mois sans aucune nouvelle... il me faut enfin ouvrir les yeux...
Je pense que la retraite spirituelle de mon époux l'a éloigné de moi, peu à peu, mois après mois...

Si elle l'a rapproché d'Aristote, le sachant très croyant, je ne souhaite alors qu'une chose : qu'il trouve dans la foi et le recueillement la plénitude et le bonheur.

Et si je vous demande de...

La jeune femme marqua une pause dans sa phrase, baissant le regard.
Qu'il était difficile de prononcer ces paroles...
Elle ferma les yeux un instant... pour puiser force et courage.

Une grande inspiration... puis elle reprit :

Si je vous demande de procéder à l'annulation de mon mariage, c'est pour enfin retrouver la paix de l'âme en cessant de me torturer avec cette attente vaine...
pouvoir m'occuper de nos enfants avec, je l'espère, davantage de sérénité...
et pouvoir avancer sur le chemin que le Très-Haut voudra bien tracer pour moi...

Cependant, je.. j'espère de tout mon coeur que cette annulation de notre mariage ne portera en aucun cas préjudice à mon époux qui, lorsqu'il vivait à mes côtés, fut un homme... merveilleux...

Impossible de continuer. Clothilde se tut et attendit que les membres de l'Eglise prennent la parole...

Fervent croyant Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 30/08/2006

Clothilde se sentait un peu perdue dans ce grand tribunal. Face à elle, les membres de l'Eglise semblaient attendre quelque chose avant de prendre de nouveau la parole.
Mais quoi... le dossier était complet, et la jeune femme venait d'exprimer tout haut devant eux ce que son coeur ressentait depuis sept mois...
Effort douloureux mais nécessaire pour trouver enfin l'apaisement.

Lorsque soudain, peut-être inspirée par l'Esprit Saint, une pensée lui vint : les témoins !

Elle reprit donc la parole un peu timidement.

Eminence... Mon Père...
peut-être souhaitez-vous entendre à présent mes témoins ?...

J’aurais préféré entendre l’époux dans un premier temps, mais étant donné qu’il n’est pas encore présent, autant entendre les témoins cités par la demanderesse.

Approchez, nous vous écoutons.

Fervent croyant Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 30/08/2006

Clothilde s'enveloppa dans son étole pour tenter d'y trouver un peu de chaleur.
Un broc d'eau versé dans son dos ne l'aurait pas glacée davantage que ces quelques mots...
mais cela, bien entendu, l'Archevêque ne pouvait le deviner...

"entendre l’époux"... "pas encore présent"...

La jeune femme répondit, d'une petite voix et le regard triste :

Eminence... mon époux, cela fait plus de sept mois qu'il n'est plus présent... seul Aristote sait s'il ressortira de sa retraite spirituelle...

Comme je vous l'ai dit, il ne sort plus du tout du monastère... au point que fin juillet, ce fut un moine qui vint relever son courrier... moine que d'ailleurs j'ai imploré de lui demander de m'envoyer enfin de ses nouvelles... et pourtant, mon époux ne m'a toujours donné aucun signe de vie...

Clothilde se retourna vers ses témoins, leur faisant signe de s'avancer...

Voici donc mes témoins, Eminence... je vous remercie d'accepter de les entendre dans l'attente d'une hypothétique venue de... mon époux.

Que ces heures étaient douloureuses à vivre...

S’adressant aux témoins, Mgr leur fit signe de s’approcher.

Avancez, nous vous écoutons…

Visiteur Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 03/09/2009

Tim frappa a la porte et entra. Il se demandait si c'était bien ici.
Il venait de traverser le berry pour venir assister sa soeur dans cette épreuve. Il salua les gens et sourit a sa soeur. Il s'assit et attendit.

Visiteur Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 22/12/2008

Ils avaient voyagé ensemble, sa sœurette était effondrée à l'idée de devoir annuler ce mariage. Pourtant depuis des mois elle la voyait dépérir, et tourner la page semblait être le seul moyen de la voir revivre et sourire à nouveau un jour.
Comme elle avait hésité sa chère Clothilde, l'amour qu'elle portait à son époux avait toujours été entier et ils avaient été très heureux.

Et puis il y avait eu le départ de Delvechior pour le monastère. Et les mois qui passent, le désespoir avait peu à peu remplacé l'espoir sur le visage de sa sœurette, puis était venue la résignation.

Damisella s'avança, saluant respectueusement l'archevêque de Bourges.

Monseigneur, je suis Damisella dame d'Island, auvergnate résidant dans le village de Murat. sœurette de dame Clothilde ici présente.

J'atteste que son époux messire Delvechior ne donne plus signe de vie depuis de trop longs mois, il partit faire retraite au monastère au mois de mars, depuis, nous n'avons plus aucune nouvelle.
Ni son épouse, ni ses amis en dépit de nombreux pigeons n'ont pu obtenir de réponse. C'est comme s'il s'était muré dans une cellule s'isolant de tout contact humain.

Sept mois de silence, sept mois d'espoir puis de désespoir. Ma sœurette est épuisée, elle gère seule le domaine familial, ses quatre enfants.
J'atteste que leur amour l'un envers l'autre était entier, mais sept mois de silence sans aucun mot d'explication c'est trop pour une femme.

Sur mon honneur, sur ma médaille d'Aristote, j'affirme la véracité de mes propos.
Je vous remercie Monseigneur de m'avoir écoutée.

Je reste à votre disposition si vous avez besoin de moi.

Fervent croyant Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 30/08/2006

Elle se sentait un peu perdue dans ce grand tribunal.
Enveloppée dans son étole, elle s'était retournée, et elle les avait vus.
Ils étaient là, famille, amis, toujours présents dans la joie comme dans la peine.
Son frère, sa soeurette, sa future filleule... même sa sage-femme avait promis de venir.
Ce soir, ils venaient témoigner...

Témoins de son bonheur lorsque Delvechior était là, témoins de son chagrin depuis le début de sa longue, si longue retraite.

C'était grâce à eux qu'elle tenait depuis ces si longs mois.
C'était l'affection de son entourage qui l'avait aidée à ne pas sombrer.
Combien de larmes versées dans leurs bras, les soirs où son coeur se faisait trop lourd...
Combien d'encouragements reçus de leur part...

Petit sourire triste en les regardant, pour les remercier d'être là, du plus profond de son coeur.

Dami prit la parole la première. Les yeux au bord des larmes, l'émotion submergea Clothilde en l'écoutant...

Visiteur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 13/10/2009

Cah s'avanca, a son tour de temoigner pour Clo... Elle releva la tete apres le discour de Dami, 7 mois déjà... une eternité a attendre pour sa future marraine, avec le temps passé a ses cotés, la demoiselle avait appris qui etait Clothilde, quelle femme admirable et dévouée elle etait, mere presente pour ses enfants, épouse aimante d'un fantome... combien de soir l'avait elle pris dans ses bras pour etancher ses larmes? Combien il y avait il de fois ou elle avait insufflé de l'espoir a sa bzab pour continuer? combien, meme quand elle meme n'y croyait plus...

Et Clo, si fière, si droite a continuer d'avancer, meme quand le coeur n'y etait plus, tenue par le devoir quand chez elle tout n'etait que le cruel silence de l'absence... aucune reponse a ses courriers et chaque fois de nouvelles larmes, un chagrin qui semblait inépuisable... Cah n'avait jamais vu une personne souffrir autant, lasse a la fin, il avait fallu en arriver a penser a l'annulation, Delv' toujours pas de retour devait avoir trouver en Aristote ce qui lui manquait sur terre...

Monseigneur, je suis Cahuete, residente a Valence j'y ai fait la connaissance de Clothilde lors d'un de ses passages la bas, j'ai décidé de la suivre jusqu'a Murat car elle m'est devenue tres rapidement une amie chere a mon coeur, je suis devenue murataise et donc vécu la bas un moment, je puis certifier que le sieur Delvechior, bien qu'ayant tendrement aimé son épouse a deserté le domicile familiale pour resider a plein temps au monastere depuis le mois de mars,

Retraite qui devait durer une quinzaine de jours, elle s'est muée peu a peu en semaines, puis en mois, l'espoir s'amenuisant de plus en plus, jusqu'au jour qui nous amène ici, mon amie et future marraine Clothilde a demander l'annulation de son mariage...

Je tiens a dire, peut etre est ce hors de propos mais bon, je me permet tout de meme et m'en excuse aupres de vous...

Elle se tourna a demi vers Clo:

Ma belle, tu sais que ca fait un moment que je suis avec toi, j'ai été le témoin de tes rires d'avant et de tes larmes ensuite, de celles que tu tentais de cacher aussi, du travail auquel tu t'epuisais pour ne pas penser, et de ton attente, attendre encore et toujours... Tu sais que j'ai pour toi beaucoup d'admiration, d'amitié et meme des heures passées a se perdre toutes deux en confidences... alors courage ma belle, nous somme la comme nous l'avons été et le serons toujours. Pour toi.

Renvoyant son regard vers les autorités religieuse elle termina par:

Je vous remercie de m'avoir ecoutée, sur mon honneur de 45, puisque c'est pour l'instant le seul serment que j'ai, mon amie ici m'introduira dans la grande famille d'Aristote sous peu, j'atteste la véracité de mes dires.

Puis s'en revint a sa place, a coté de Tim et de Parcx qui devraient aller témoigner aussi sous peu leur passé et leur soutient a Clo...

Visiteur Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 21/10/2008

Parcx s'avança, un peu gênée. Elle qui ne mettait jamais les pieds à l'église, elle se retrouvait droit dans la gueule du loup. Elle respira un grand coup. C'était pour Clo qu'elle se trouvait là. En s'avançant elle s'arrêta près de Clo et la serra dans ses bras essayant de la réconforter. Elle avait l'air frigorifiée. Parcx se sépara de son amie et s'avançant, se redressa.

Monseigneur, je suis dame Parcxino, habitante d'Aurillac, amie et sage-femme de dame Clothilde. Celà fait plusieurs années que je connais Clothilde, j'ai assisté à l'éclosion de son amour avec le sieur Delvechior. J'ai également assisté Clothilde lors des naissances de leurs enfants.
Je peux témoigner du grand amour qui les unis. Mais, pour ma plus grande tristesse, je me suis rendue compte que Delvechior perdait intérêt pour sa femme et ses enfants. C'est tout juste si il s'est montré quelques heures le temps de la naissance de ses plus jeunes enfants, Aloïse et Perceval, des jumeaux, au domaine de Laveissière.
Je sais que depuis, malgré tout l'espoir que Clothilde avait, il n'a fait que disparaitre sur de plus en plus longues périodes, jusqu'à ne plus donner de nouvelles du tout, en mars.

Je vous remercie de m'avoir écoutée, et sur mon honneur je vous certifie que c'est la vérité.

Parcx repartit prendre sa place auprès de Tim et Cahuete, après avoir lancé un sourire encourageant à Clo.

Après avoir écouté les témoins, la présidente de l’audience se tourne vers les officiaux.

Avez-vous des questions à poser aux témoins ou aux parties ?

Monsieur le procureur des questions ?

Fervent croyant Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 30/08/2006

Clothilde était bouleversée à l'écoute des témoignages.

Témoignages provoquant en elle une foule de sentiments.
Souvenirs de tous ces moments de bonheur avec Delv'... moments inoubliables, qui resteraient gravés en son coeur... à tout jamais...

Même si aujourd'hui elle se devait de relever la tête, et d'avancer..

Dami, Cah, Parc, avaient été témoins de son bonheur d'avant, puis de son chagrin si lourd à porter durant tous ces mois...
Son frère Tim aussi se tenait là...
Elle était plus que reconnaissante envers eux quatre de leur présence ce jour, tout autant qu'au quotidien.
Leur affection et leur soutien était un bien si précieux.

Emue aux larmes... elle leur adressa un regard de remerciement, elle aurait voulu leur sourire, mais elle sentait que le moindre petit effort pour sourire aurait provoqué un torrent de larmes... aussi s'abstint-elle... ce n'était ni le lieu ni l'heure...

Sentant ses jambes faiblir, elle resserra son étole comme pour s'y réchauffer... puis s'assit pour attendre la suite de l'audience, et les questions éventuelles posées par les officiaux.

Elle en profita pour se recueillir quelques instants en adressant une prière silencieuse au Très-Haut...

Invité

L'inquisiteur avait écouté attentivement les parties. Du moins la seule représentée. Il jouait depuis un court instant avec sa croix inquisitoriale, quand on fit appel à lui.
Certes, il avait bien senti que cela coûtait à l'épouse, et que les témoins étaient très impressionnés par le fait de comparaître devant un tribunal ecclésiastique, mais il les croyait sincères. Il se leva, s'étira brièvement pour dissiper ses crampes, et regardant quelques instants l'assistance, il s'adressa à l'archevêque.

Monseigneur, après tous ces témoignages, je ne sais que demander. Mis à part si vous souhaitez que j'essaye de contacter l'époux.

Visiteur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 13/10/2009

Entendant les mots de l'Inquisiteur, Cah se rapprocha de Clo et lui murmura a l'oreille:

Ma belle je sais que ce que je vais te demander n'est pas facile, mais s'il te plait montre au sieur les dernieres lettres de Delv'... Je pense que cela serait le moment...

Ce ne sera pas nécessaire monsieur le procureur de contacter l’époux, cela a été fait.

Aucune réponse à ce jour.

Le temps impartit pour l’audience étant écoulé, l’époux ayant été convoqué et ne s’étant pas fait entendre, ni représenter, les débats sont clos.

Plus personne ne se réclamant du tribunal dans les délais impartit, l’affaire est mise en délibéré.

Prononcée sous huitaine.

L’audience est levée.

Citation :: A l'attention de Monseigneur Verty, Archevêque Métropolitain de Bourges

Nous, Cardinaux du Consistoire Pontifical Francophone, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, annonçons l'acceptation du verdict proposé quant à la demande de dissolution de mariage de Clothilde et Delvechior .
Attendu que le droit canon dispose que

Article 6.3 : L’abandon du domicile conjugal par l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois. Le conjoint reconnu coupable de négligence conjugale est passible de l’impossibilité de remariage.

Attendu qu’en l’espèce, l’officialité a pu constater que l'époux avait abandonné femme et enfants, et qu'il ne s'est ni présenté, ni excusé

Attendu qu’en conséquence il convient de prononcer la dissolution du mariage entre les deux parties

Cette dissolution est assortie des pénitences suivantes :

- L'époux se voit interdit tout remariage de façon définitive.
Il lui sera possible cependant après pénitence et confession de mener une vie de Vertu au sein de l’église.

- L'épouse devra faire pénitence et se confesser avant de pouvoir se remarier.

L’autorisation lui en sera donnée par le prêtre de sa paroisse après qu’il ait constaté l’assiduité de cette dernière aux offices Dominicaux Res Parendo

Les enfants seront confiés à la mère qui devra démontrer qu’ils sont élevés dans la Foy et l’amitié Aristotélicienne.

Qu'Aristote les aide à obtenir l'absolution!

Fait à Rome le 30 Novembre 1457,
Pour le Consistoire Pontifical francophone,
Au nom de S.E Ecatarina de Sevillano, Cardinal Electeur
S.E Seriella de Bernouville Cardinal National Suffrageant

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