[RP] Funérailles de Nettie de Lumière et de Massimo de Catane

avec courage sese se mit près de l'autel et dit:

c'est avec beaucoup d'émotion et de tristesse que je vous fait ce dernier adieu mes chers amis... toi ma belle nettie que je connaissais à peine, hélas notre rencontre fut courte mes heureuse malgré un début difficile... tu étais une femme merveilleuse vut que tu as su rendre heureux mon cher massimo.
toi mon cher ami, toi qui me connaissais si bien, un vide affreux s'insinue en moi. un homme aussi gentil que toi partir si vite...
mais vous êtes réunis dans l'au dela, toi, ta chère nettie et vos enfants...
vous êtes unis pour l'éternité maintenant...
vous resterez toujours dans mon coeur

sese reparti s'asseoir toujours en pleurant ses amis

Modsognir avait du mal à écouter la messe tellement sa peine était dure. Sa vue était devenue floue, une partie de lui avait rejoint le Très Haut. Son regard en quittait pas le plafond qui semblait atteindre le ciel. Ce haut clocher avec au fond cette rosace qui veut montrer la magnificience de l'Aristotélicisme. La cérémonie d'adieu semblait s'éterniser. Il serra fort la main de son amie puis se leva et sortit de la cathédrale par les côtés.

Le vent s'était levé dehors, ce vent qui vient frapper le visage qui gèle tout sourire qu'un homme voudrait faire. Il marcha un peu en rond autour de la fontaine puis s'éloigna montant vers la colline environnante. La bise se faisait de plus en plus violente mais la douleur l'était encore plus, cette douleur du coeur qui fige l'esprit dans ses pensées moribondes. Tant de souvenirs avec sa soeur, cette femme de petite enfance avec qui il s'amusait, se chamailler. Tant de batailles faites dans le foin, tant de jeux sur la place de leur village.
Chaque pas se faisait toujours plus lourd, chaque larme était plus brulante, sa souffle durait plus longtemps. Elle savait ce qu'elle représentait pour lui. Il était prêt à tout pour elle, celle qui comptait le plus pour lui.

Un arbre était posé au milieu d'un pré sur le bas coté. Un arbre important, qui semblait éternel était là comme le symbole de refuge pour qui a envie de se perdre. Sa main froide se posa sur le tronc. Ce Chêne avait prit son manteau d'hiver. Ses branches ne frémissaient pas malgré ce froid comme si l'arbre voulait accueillir du mieux possible ses visiteurs. Sa main glissa sur l'écorce. Sa main tremblait tout comme son corps mais son coeur brulait. Il s'agenouilla contre ce chêne et entendit le bruissement de la feuille dans sa poche. Il la sortit et regarda les nuages qui se chassaient les uns des autres comme si le temps de la fin s'accélérait.

Il élargit les lèvres voulant parler à sa douce soeur de coeur

Nettie, ma douce Nettie. La dernière fois qu'on s'est parlé, on a parlé de notre père....enfin de ton père qui t'aimait. Je t'ai dis qu'il t'aimait malgré ce que tu pensais. Pourquoi avons nous parlé de cela? Je ne pensais pas que c'était les dernières choses qu'on allait se dire. Ohhhhhh Nettie, tu me manques tellement

Il reprit son souffle se plongeant sur le papier frippé par le temps

Nettie, je vais te lire ce que papa voulait te dire

Citation :

A ma fille, à Nettie

Tu dois penser que je ne t'ai jamais aimé mais cela est faux. Je voulais avoir un garçon quand tu es née, un petit garçon qui viendrait un homme et qui m'aiderait. Mais avec ta maman, on t'a eu. Les débuts furent difficile pour moi mais je t'ai aimé comme chaque père peut aimer sa fille. Je ne pouvais pas te traiter comme un enfant prodige.....je ne pouvais pas....j'étais sans doute trop lâche. Et puis tu faisais tant de bêtises. Tu le sais peut être pas mais quand tu étais encore bébé, ta maman a été gravement malade. Je me suis occupé de toi, calmer tes pleurs. Ton frère Modso doit s'en souvenir.
Je t'ai envoyé au couvent car je ne voulais te montrer pour mon amour pour toi et tu as eu sans doute une meilleure éducation que j'aurais pu t'offrir.
Cela ton frère est au courant. j'ai donné cette lettre à lui, lui seul qui connait mon amour pour toi. Tant de fois on s'est engueulé quand vous étiez à la maison encore où il voulait que je montre de l'affection pour toi mais quelque chose me retenait.....je le regrette aujourd'hui

J'ai demandé à ton frère à ce qu'il te donne cette lettre à ma mort. Je préfère ainsi.

A toi ma fille...

La lettre finit, il replia méticuleusement la lettre, passa sa manche sous le nez et regarda là haut. Le vent était toujours là, les nuages faisaient toujours le nettoyage, rien n'avait changé à sa lecture. Il soupira restant quelques instants comme cela puis se leva lorsque le froid se fit trop important et rejoigna la cathédrale attendant la fin de la messe

Fred, les larmes aux yeux, tenant toujours la main de Fidelius se mit à prier pour le salut de ses amis disparus.

Seigneur, accueille Mass et Nettie accorde leur d'être toujours ensemble comme ils l'étaient dans leur vie terrestre, donne leur la chance qu'ils n'ont pas eu ici, et puissent-ils influer sur notre amour pour notre prochain ou notre bien aimé.

(archivé d'ici une semaine si plus de réponses)

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